Star annoncée de l'équipe, Josh Christopher avait débuté sa saison de façon impressionnante. Hélas, au fil de l'année, il s'est un peu effacé au profit, notamment, de son meneur Remy Martin. Son rôle a aussi, un peu, changé sur l'ensemble de l'année. Option numéro une en début de saison, il est devenu un peu plus équipier de luxe avec le temps. La faute aussi à une blessure (et le covid) qui lui a fait participé qu'à 15 rencontres. Là où ses confrères prochainement draftés ont foulé le parquet près, ou plus, de 30 fois.

Une poignée de rencontres suffisante pour observer le talent du garçon. Attaquant né, Josh Christopher peut tout faire en attaque. L'échantillon de matchs a laissé voir de gros flashes au tir (du mi-distance en sortie de dribble, d'écran, du trois points etc...). Toutefois, la réussite n'a pas toujours été au rendez-vous. Les aléas du direct. Mais nul doute que dans un environnement 100% basket il trouvera un peu plus le chemin du filet (30% à trois points - 80% aux lancer-francs).

Au contraire, en défense des lacunes sont présentes. Le point noir qui saute le plus rapidement à l'oeil est la défense sur pick-and-roll. A de nombreuses reprises sur la saison à Arizona State, Josh s'est montré en difficulté lorsque les adversaires présentaient cette phase de jeu. On pouvait l'observer prendre l'écran adverse dans le buffet. Incapable de bien lire et comprendre la situation devant lui.

Projection : entre 15è et 25è choix.