Avec un peu d'avance sur la timeline initiale, Bronny James, fils ainé de LeBron James, fait parler de lui dans le monde de la NBA. Grâce à son paternel, déjà, ce dernier ayant annoncé ces derniers jours qu’il jouerait sa dernière saison en NBA sous la même tunique que son rejeton : c’est à dire, en 2024/2025. Mais est-ce un projet réaliste ?

Eh bah oui.

Bronny James, on va le dire de suite, ne devrait pas être la superstar qu’est son daron (il est important de le répéter : personne depuis LeBron James n'est le prospect qu'était LeBron James, complètement dominant. Même AD, Zion, KD). Mais, il peut devenir un très bon joueur NBA en conservant et développant les qualités observées ces deux dernières saisons avec son lycée, Sierra Canyon. Entre deux, trois commentaires de Dick Vital et Bill Walton sur ESPN, je me suis est posé devant les matchs du gamin (à la base, c'était surtout pour observer B.J. Boston, Ziaire Williams, tous les deux en NBA, et Amari Bailey, futur joueur de UCLA).

1.90 m pour 87 kg

Mais assez rapidement, Bronny James attire aussi l’attention. Par son physique déjà : 1.90 m pour 87 kg. Bien tanké pour un gamin de 16 ans (merci les gènes), il ne fait pas tâche face à des joueurs plus âgés. Durant son année et demie avant de rejoindre la NCAA, James Jr. devrait continuer de grandir. Un bon point.

Dans le jeu non plus, il ne fait pas tâche. Pourtant ce n’était pas gagné d’avance. Dans les premiers matchs avec Sierra Canyon, on voyait un joueur qui avait tendance à un peu forcer les choses lorsqu’il avait la balle en main. Et, surtout, il était loin d’être l’option principale de son équipe : logique vu les garçons avec lesquels il évoluait (voir les noms plus haut). Mais même dans ce contexte, on voyait que le jeune avait un "truc".

Au fil des matchs, Bronny James prend un peu plus d’importance dans le jeu de son équipe. Aujourd’hui, un peu plus d'un an avant de rejoindre une université (pas d’offres officielles à l’heure actuelle mais une visite non-officielle à Duke), le fiston James s’affirme comme un vrai prospect, UNIQUEMENT par ses prestations. Et l'année prochaine, avec le départ de Amari Bailey pour UCLA, James Jr. prendra encore plus d'importance.

Sens du jeu

Bronny James possède un bon sens et une vraie vision du jeu, son skill numéro 1 pour moi. Il a ce temps d’avance qui fait toute la différence. Il a déjà la capacité à faire des passes à une main, que ce soit à l’arrêt ou en action. Initier pour les autres, il sait faire. Quand il faut le faire pour lui, c’est encore un peu plus compliqué. Le premier pas et le handle restent moyens. Mais suffisant pour faire le taf en high school, un peu moins pour le niveau supérieur. Pour progresser, il lui reste à écouter les conseils de papa.

Progression, il en est aussi question pour son tir. Si des progrès sont déjà notables par rapport à sa première saison avec Sierra Canyon, tout ça reste perfectible. Toutefois, Bronny James a de bons flashs. Il est aujourd’hui capable de pull-up à mi-distance et à trois-points. Tout en étant également intéressant dans le catch-and-shoot. Il faut désormais trouver la bonne formule pour être régulier.

En défense, il y a "à boire et à manger". Capable de défendre sur plusieurs positions à son niveau actuel, l’imaginer faire de même en NCAA reste difficile pour le moment. Avec sa taille et sa mobilité latérale, il faudra travailler sur des détails afin que cela devienne un réel atout dans son jeu. Si la croissance suit son court, alors peut-être, on peut l'imaginer s'occuper des meneurs et arrières adversiares. Peut-être.

Rien de fait

Evidemment, la progression du garçon doit continuer. Tout comme sa croissance. Il est tout à fait possible que Bronny James ait atteint son niveau maximal. Si tel est le cas, le futur s’annonce sombre et le rêve du paternel compliqué à réaliser. Au contraire, s’il se bonifie durant sa dernière saison au lycée, le plafond semble intéressant. Et le voir drafté au premier tour devient une vraie possibilité.

Rendez-vous en 2023 pour le voir en NCAA