Avant la lottery de la draft NBA 2020, il est nécessaire de publier notre Big Board final (ou presque). Nous avons chacun (Manu, Alan, Nico, Ben et Alex) classés les joueurs selon leur valeur, les matchs que nous avons vu d'eux. Voici le classement argumenté d'Alan Guillou, séparé en "tiers". Un "tiers" est un groupe de joueurs considérés comme plus ou moins du même niveau, ou avec le même potentiel.

Précision une nouvelle fois, ceci n'est PAS UNE MOCK DRAFT. C'est notre classement des joueurs en fonction du succès qu'on leur prédit, le n°1 du Big Board est le joueur qu'on imagine réussir le plus. Le n°1 d'une mock draft est celui qu'on pronostique être choisi par l'équipe avec le premier choix. Des joueurs classés entre 25 et 30 dans le board pourraient être choisis top 10 le soir de la draft, et inversement, ce n'est pas pour cela qu'on se sera trompé (pour le moment).

 

Tiers 1 (1-5)

  • 1 : LaMelo Ball (Illawara)
    • Dans une cuvée sans tête de gondole générationnelle, LaMelo Ball fait office de joueur étrange à sélectionner si haut. Il a joué une dizaine de matchs en Australie entre octobre et décembre 2019, il a mal shooté et a beaucoup perdu. Mais Ball a tout pour mener une attaque NBA moderne, jouer le pick-and-roll à haute dose, des garanties que d’autres prospects de cette Draft n’ont peut être pas. 
  • 2 : Anthony Edwards (Georgia)
    • Phénomène athlétique, Anthony Edwards a commencé le basketball plus tard que ses compères de la Draft : il était (et est toujours) un athlète qui joue au basketball, pas un basketteur athlétique. Edwards a peu gagné avec Georgia cette année, faute à une SEC relevée et une équipe peu talentueuse. Il a tout pour réussir, mais devra se fondre dans une collectif, améliorer sa sélection de tirs et son investissement défensif.
  • 3 : Killian Hayes (Ulm)
    • Le français a connu une ascension fulgurante durant son année germanique, année où il était le leader d’une équipe professionnelle engagé en Coupe d’Europe. A l’instar de Ball, Hayes est un fort joueur de pick-and-roll et a démontré des capacités de pull-up qui en font un prospect rare dans cette cuvée. Il est investi défensivement, malgré un profil athlétique pas encore élite.
  • 4 : Tyrese Maxey (Kentucky)
    •  La place de Tyrese Maxey dans les divers Big Board disponible oscillent fortement. Ici, il est haut car je crois dans ses capacités à tirer à bon niveau en NBA, ce qui en ferait un joueur capable d’être à la fois un 2ème initiateur solide d’une attaque mais aussi un joueur fort en catch-and-shoot loin du cuir. Maxey avait peu de responsabilités à Kentucky, Calipari lui retirant en effet le ballon des mains : il ne sera pas le même joueur en NBA.
  • 5 : Cole Anthony (UNC)
    •  Le joueur qui a pâtit le plus du contexte collectif de la Draft, et cela malgré sa présence au sein du programme de Roy Williams. Anthony a été blessé, il jouait dans l’ACC avec peu de talent à ses côtés et des schémas archaïques, ce qui l’a rendu frustrant et décevant au visionnage. Le prospect qu’on avait vu au lycée, AAU et FIBA n’est pas celui qu’on a vu en NCAA, et je compte sur le contexte NBA pour qu’il puisse montrer l’étendu de son talent.

 

Tiers 2 (6-14)

  • 6 : Isaac Okoro (Auburn)
    • Les profils à la Isaac Okoro sont très prisées par les franchises lors des dernières Draft (il n’y a qu’à voir où sont partis les Culver et Hunter l’année passée), avec une course à l’armement à l’aile qui est nécessaire pour peser en NBA. Okoro est jeune, déjà développé physiquement et leader défensif. Il apprend à jouer en attaque, il peut dribbler et passer, mais c’est le développement du shoot qui sera à suivre.
  • 7 : Devin Vassell (Florida State)
    • Un 2ème ailier après Okoro, et Devin Vassell a peu de choses à envier à son camarade. Vassell a connu une forte progression entre ses deux années NCAA, avec un jeu offensif qui n’a pas perdu en efficacité malgré une prise d’importance. Le joueur de FSU sait à peu près tout faire, il ne fait de manière élite (même si ses statistiques au shoot sont impressionnantes), il est intelligent, versatile, bref il est fait pour la NBA.
  • 8 : Kira Lewis JR (Alabama)
    • Le joueur le plus rapide de la Draft et un des plus dynamiques, Kira Lewis, le meneur de poche d’Alabama. 2 saisons NCAA et quasiment 60 matchs débutés malgré son jeune âge, Lewis sait à peu près tout faire : il est létale en transition, il excelle sur catch-and-shoot mais peu aussi jouer le pick-and-roll. Il reste frêle et se fera cibler en défense, mais son dynamisme offensif ne se trouve pas partout.
  • 9 : Tyrell Terry (Stanford)
    • A l’image de Lewis, Terry est aussi un meneur de poche qui excelle offensivement. J’ai Tyrell Terry si haut car c’est un des tous meilleurs shooters de la Draft, il excelle sur le pick-and-roll grâce à une manipulation des défenseurs très avancé pour son âge. Il se fera cibler défensivement mais il progressera au sein d’une franchise NBA, et s’il devient un fort joueur en sortie de dribble, il sera un fort attaquant NBA.
  • 10 : Deni Avdija (Maccabi)
    • Si j’ai Avdija plus bas que d’autres, c’est que je ne trouve le prospect israélien élite dans aucun domaine. Il avait le ballon dans certaines situations (FIBA, ligue domestique), peu dans d’autres (Euroleague) : il peut dribbler, passer et shooter, mais ne fait rien assez bien pour qu’une franchise NBA en face la pierre angulaire de son attaque. Il sera donc un complément en NBA, mais un super joueur à avoir dans son effectif.
  • 11 : Onyeka Okongwu (USC)
    •  L’intérieur californien fait office de meilleur intérieur de la cuvée selon moi, pas un énorme exploit vu la concurrence. Okongwu a démontré à USC qu’il avait les qualités du pivot moderne : il possède en effet les 3 qualités essentielles de l’intérieur de 2020 (protection de cercle, capacités de switch & rim-run). Il n’a pas un potentiel énorme, on sait ce qu’on sélectionne en le prenant, ce qui explique sa 11ème place ici.
  • 12 : R.J. Hampton (New Zealand Breakers)
    • Isolé en Océanie, R.J. Hampton a préféré les difficiles adaptations au monde professionnel plutôt que le cadre tranquille d’un campus américain. Il n’était pas la star, il devait se battre pour du temps de jeu et même si les statistiques semblent décevantes, Hampton a montré qu’il était déjà un joueur de rotation. Son premier pas est le meilleur de la Draft, il défend : si le shoote suit, il jouera longtemps en NBA.
  • 13 : James Wiseman (Memphis)
    • La question autours de James Wiseman n’est pas tellement sur le joueur ou son niveau : selon moi, il faut d’avantage discuter sur la valeur du poste de pivot à la Draft. Wiseman sera un bon défenseur, un bon finisseur offensif : rien de générationnel en attaque, ce qui n’en fait pas selon moi un prospect digne d’une sélection plus haut. Il joue au poste le plus remplaçable de la ligue, je lui préfère donc des joueurs peut-être moins forts mais aux profils plus rares à trouver.
  • 14 : Aleksej Pokusevski (Olympiakos B)
    • Un des joueurs qui a connu une ascension fulgurante au fur et à mesure de l’année, et cela car le serbe possède tout pour faire rêver les suiveurs NBA. Il sait faire beaucoup de choses (dribbler, passer et shooter), mais à sa taille, être simplement capable de tirer et de protéger le cercle peut en faire un élément intéressant. On peut l’imaginer jouer avec un intérieur plus costaud pour l’aider en défense, mais si les flashs au tir se confirme, Poku sera une arme de destruction massive offensive.

 

Tiers 3 (15-31)

  • 15 : Grant Riller (Charleston)
    • Légende du petit programme de Caroline du Sud, Riller a selon moi tout pour être un 3ème guard d’une solide franchise NBA, ce qui légitime sa place ici. Il a avec R.J. Hampton l’un des tous meilleurs premiers pas de la classe, il score à tous les niveaux et apportera du dynamisme à une rotation. Il devra par contre défendre pour voir le terrain en NBA, une chose qu’il ne faisait pas en NCAA du fait d’énormes responsabilités offensives.
  • 16 : Patrick Williams (Florida State)
    • Le joueur le plus jeune de la classe, mais pourtant un joueur qui connaît déjà son rôle, ses qualités et ce qu’il doit faire sur le terrain. Peu développé offensivement, il joue surtout loin du ballon, à mi-distance et sur des fins de jeux : par contre, son profil défensif est super intéressant, celui d’un ailier qui défend sur les porteurs de balle adverse mais qui peut aussi défendre des plus grands profils. Il sera un parfait role-player NBA, et pourquoi pas plus.
  • 17 : Obi Toppin (Dayton)
    • Plus je regarde Obi Toppin, moins j’ai confiance dans son adaptation au sein d’une équipe NBA qui gagne. Il fera des statistiques, il posera des soucis aux défenses adverses, mais en même temps, ses soucis défensifs font qu’il va engendrer des problèmes fondamentaux à l’équipe qui le sélectionnera. Il est en difficulté face aux plus petits, il se fait bouger par les plus grand : il peut aider, mais on devra masquer ses défaillances.
  • 18 : Desmond Bane (TCU)
    • Un des joueurs les plus forts de la cuvée au moment de la Draft, et cela après 4 saisons pleines en NCAA. Bane sait tout faire, il shoote à haut niveau depuis longtemps, il peut créer de l’attaque, jouer sans ballon, bref il sera un joueur simple à incorporer dans un effectif NBA. Il me fait penser à Malcolm Brogdon dans sa gestuelle, espérons pour lui un destin similaire.
  • 19 : Tyrese Haliburton (Iowa State)
    • Joueur assez polarisant, Haliburton a connu un changement de rôle entre ses deux saisons NCAA. Il avait toutes les responsabilités offensives cette année et a montré plusieurs choses : une maitrise du pick-and-roll, une facilité en catch-and-shoot et une superbe vision en transition. Son physique et sa mécanique posent soucis, mais il pourra je pense aider une rotation NBA.
  • 20 : Leandro Bolmaro (FB Barcelone)
    • Bolmaro est, à l’image de Pokusevski, un prospect évoluant en Europe qui a connu une grosse publicité en 2020. Il s’est installé dans la rotation du Barca, il montre des capacités à dribbler, passer et shooter : les flashs de création sur pick-and-roll sont forts, mais je me questionne sur le shoot. Ca sera une arme essentielle à sa réussite en NBA en tant qu’initiateur principal ou secondaire d’attaque.
  • 21 : Aaron Nesmith (Vanderbilt)
    • Une des questions de la Draft : comment-appréhender la réussite à 3pts en 2019-2020 d’Aaron Nesmith ? Le shooter de Vandy a mis 52% de ses 3pts cette année, mais face à une compétition de seconde zone. Si Nesmith shoote à plus de 40%, il sera un solide joueur de rotation. 
  • 22 : Robert Woodard II (Mississippi State)
    • Joueur au corps déjà mature, Woodard II n’est cependant pas encore un joueur de basket mature. Dans un collectif décevant de Mississippi State, il a montré des flashs mais peu de constance. J’achète son profil à l’aile, assez costaud pour défendre des postes 3 et 4 mais aussi capable d’embêter des plus petits. Offensivement, il a tout montré mais sur peu de volume, ce qui interroge sur ses qualités.
  • 23 : Jaden McDaniels (Washington)
    • Gros prospect au lycée, McDaniels n’est tout simplement pas le prospect qu’on s’attendait à voir en NCAA. On en parlait comme un ailier scoreur dominant, finalement on a eu un joueur capable de forts passages mais au dribble mauvais, au corps non-développé et à l’appréhension collective délicate. Il peut réussir en NBA dans un rôle de shooter loin du ballon, en tant que créateur d’espaces.
  • 24 : Precious Achiuwa (Memphis)
    • Poste 5 qui peut switcher, finir proche du panier et pourquoi pas tirer en pick-and-pop : voilà ce que je rêve de voir devenir le joueur de Memphis. Placé en 5 suite à l’absence de James Wiseman, Achiuwa a tout pour réussir physiquement : il faut désormais le coacher et le modeler. Un avenir à la Jerami Grant ou Kenneth Faried est ainsi envisageable pour l’intérieur.
  • 25 : Nico Mannion (Arizona)
    • Comme McDaniels, Mannion ne sera pas un fort joueur NBA comme certains pouvaient le penser avant la saison NCAA 2019-2020. Mais pour autant, Mannion peut vraiment aider une rotation NBA. Meneur intelligent, bon passeur, à l’aise sur pick-and-roll et bon shooter. Il aura du mal physiquement contre les guards NBA, mais un rôle de 3ème guard d’une rotation NBA peut lui aller comme un gant.
  • 26 : Theo Maledon (ASVEL)
    • A l’image de Mannion, Theo Maledon peut devenir un 3ème guard d’une équipe NBA qui gagne, et cela dans un rôle loin du ballon, shooter et potentiel 2ème créateur. Il aura aussi du mal défensivement du fait de soucis athlétiques dans son début de carrière, mais il reste jeune, peut travailler et ainsi devenir un solide joueur de rotation.
  • 27 : Saddiq Bey (Villanova) 
    • La question autours de l’ailier de Villanova est la suivante : est-il un aussi bon shooter que ses pourcentages le laissent penser ? Si c’est le cas, il peut devenir un solide 3&D, mais s’il ne shoote pas à haut niveau, son manque de création balle en main limitera fortement son influence dans une attaque NBA.
  • 28 : Malachi Flynn (San Diego State)
    • Gros joueur NCAA, Flynn sera moins fort en NBA mais il aura aussi bien moins de responsabilités. Très fort joueur sur pick-and-roll, shooter solide en sortie de dribble, il n’a juste pas les qualités athlétiques pour être un meneur dominant. Il est intelligent et ne fait pas d’erreurs sur le plan défensif, ce qui en fait un joueur que les entraineurs adoreront avoir dans leur équipe.
  • 29 : Josh Green (Arizona)
    • J’avoue avoir plus de mal que d’autres avec l’ailier australien, tout simplement car je n’ai pas été rassuré cette année sur les éléments de son jeu qu’il est censé transposer en NBA. Il peut être un vrai 3&D, un poste 3 qui tire et défend, mais en même temps, le shoot n’est pas une force de son jeu pour le moment. Il est jeune, peut encore se développer et pourra facilement rentrer dans un rôle en NBA, mais des questions subsistent.
  • 30 : Tyler Bey (Colorado)
    • Si tout se passe bien dans le développement de Tyler Bey, il pourrait devenir un joueur très fort dans un rôle rare en NBA : celui d’un petit poste 5, capable d’artiller de loin mais aussi de défendre quasiment toutes les positions. Il était mal utilisé en NCAA, mais aux côtés d’un grand poste 5 fuyant (Brook Lopez...), il pourrait avoir des match-up favorables des deux côtés du terrain : le shoot reste le gros point d’interrogation de son futur professionnel.
  • 31 : Isaiah Joe (Arkansas)
    • Je devrais mettre Joe plus haut, j’aime le joueur et c’est un excellent shooter. Mais sa 2ème saison NCAA a été délicate : s’il reste en bonne santé et qu’il met dedans, il sera indispensable à une rotation.

 

Tiers 4 (32-60)

  • 32 : Ty-Shon Alexander (Creighton)
    • L’arrière de Creighton est petit, mais c’est bien son seul défaut. Il est très fort sur l’homme et shoote de manière élite depuis 2ans en NCAA : il saura aider une rotation.
  • 33 : Killian Tillie (Gonzaga)
    • Tillie a tout pour devenir un intérieur solide en NBA, tout sauf le dossier médical pour le moment. Tir, protection de cercle, passe, si les blessures le laissent tranquille, il jouera en NBA longtemps.
  • 34 : Paul Reed (DePaul)
    • Véritable phénomène physique, Paul Reed peut devenir l’un des meilleurs défenseurs de la Draft et semble pouvoir shooter : un risque à prendre dès la fin du 1er tour selon moi.
  • 35 : Jalen Smith (Maryland)
    • Le premier de la liste des intérieurs capables de faire plus ou moins deux choses : protéger le cercle et tirer de loin. Smith est jeune, long et en progrès, il a tout pour être un pivot back-up.
  • 36 : Xavier Tillman (Michigan State) 
    • Joueur très intelligent, fort défenseur à l’intérieur et futur backup pivot NBA, Xavier Tillman n’est juste pas hyper athlétique et n’offre encore pas d’assurances au tir. 
  • 37 : Jahmi’us Ramsey (Texas Tech)
    • Feu follet freshman du côté de Texas Tech, Ramsey est un joueur de série, un scoreur encore inefficace qui pourrait être modelé en arme de banc. Il faudra un bon staff et de la patience.
  • 38 : Marko Simonovic (Mega Leks)
    • Intérieur fuyant, à l’aise sur pick-and-pop, Simonovic a impressionné en Ligue Adriatique et pourrait mettre des shoots et écarter le terrain face à des bancs NBA. »
  • 39 : Nate Hinton (Houston)
    • Ailier physique et au profil statistique intriguant, le texan a tout pour réussir en NBA. Ses bons pourcentages sur les longs 2 points me font penser que le tir extérieur sera bon dans le monde professionnel.
  • 40 : Saben Lee (Vanderbilt)
    • Saben Lee a tout dans son jeu, tout sauf le tir extérieur. C’est problématique mais à ce niveau de la Draft, on peut tenter le coup sur un extérieur physique, tranchant et fort défensivement.
  • 41 : Devon Dotson (Kansas)
    • Je crois moins en Dotson que d’autres, tout simplement car le meneur de Kansas est juste trop petit et que son tir extérieur ne m’impressionne pas. Mais il vaut une sélection et un essai en tant que backup meneur en NBA.
  • 42 : Skylar Mays (LSU)
    • Super joueur durant 4ans à LSU, Mays est la version Wish de Desmond Bane. Il sait tout bien faire, n’est pas très athlétique mais pourrait apporter de bonnes minutes à une rotation NBA qui lui fait confiance.
  • 43 : Rokas Jokubaitis (Kaunas)
    • Dans la liste des possibles meneurs backups, le lituanien Jokubaitis doit être mentionné. Il a craqué la rotation du Zalgiris, il joue bien le pick-and-roll et fait peu d’erreurs, des choses rares à son âge.
  • 44 : Tre Jones (Duke)
    • Fort défenseur, Tre Jones s’est amélioré en attaque cette année mais me paraît toujours négatif de ce côté. Le shoot sera la clé de sa réussite, c’est cliché mais c’est vrai.
  • 45 : Trevelin Queen (New Mexico State)
    • Belle histoire de cette Draft, Queen a déjà 23ans mais ne fait que progresser. Il peut dribbler, passer et tirer, est un fort athlète et défend bien : je coche le nom au 2ème tour tous les jours.
  • 46 : Cassius Stanley (Duke)
    • Phénomène athlétique de part sa détente, l’arrière de Duke n’est juste pas encore un bon joueur de basket. On a envie de l’aimer mais il fait beaucoup trop d’erreurs : le profil physique vaut tout de même le coup au 2ème tour. 
  • 47 : Zeke Nnaji (Arizona)
    • Un des intérieurs les plus productifs du pays, Nnaji est derrière ceux que je pense capable de shooter (Tillie, Simonovic, Reed, Smith...). Mais il peut dépanner et reste encore jeune.
  • 48 : Jalen Harris (Nevada)
    • Très fort attaquant NCAA, Harris pourrait si tout se passe bien voir le terrain en NBA et apporter du shoot en sortie de banc. Il est âgé, mûr et sait ce qu’il sait faire. 
  • 49 : Yam Madar (Hapoel)
    • Le meneur de l’Hapoel n’ira peut être pas tout de suite en NBA, mais il mérite une sélection. Fort défenseur sur l’homme, shooter fiable en sortie de dribble, il a aussi la mentalité pour réussir.
  • 50 : Uros Trifunovic (Partizan)
    • Coup de cœur du FIBA U19 l’été passé, le serbe a intégré la rotation du Partizan cette année. Il peut dribbler, passer et shooter, il est athlétique : je le laisse en Europe quelques temps et je pourrais récupérer un super joueur. 
  • 51 : Vernon Carey JR (Duke)
    • Si Carey JR est si bas, c’est qu’il est incapable de défendre un pick-and-roll. Il peut être utile sur un système en drop, mais donc de facto sur un temps de jeu réduit. Son shoot en développement pourrait aussi l’aider offensivement.
  • 52 : Isaiah Stewart (Washington)
    • Autre fort intérieur NCAA et grosse reçue l’année passée, Stewart pourrait être un solide backup NBA. Mais ce poste est remplaçable et peu onéreux, ce qui baisse la valeur d’un prospect comme Stewart.
  • 53 : Immanuel Quickley (Kentucky)
    • Meilleur joueur de la SEC, Quickley était sur un nuage en terme d’adresse en 2020. Peut-il aussi bien shooter en NBA ? C’est la question car les autres aspects de son jeu sont plus délicats.
  • 54 : Jordan Nwora (Louisville)
    • Je crois peu en Nwora, et cela car le visionnage m’a déçu par rapport aux statistiques. Il peut être un poste 4 shooter, mais souffrira forcément défensivement.
  • 55 : Cassius Winston (Michigan State)
    • Le meneur de Michigan State devrait être un meneur backup en NBA, il a en tout cas tout pour devenir cela : le QI, le shoot et la mentalité.
  • 56 : Karim Mane (Canada)
    • On en sait peu sur le canadien, mais si je me base pour ce que j’avais vu de lui au FIBA U19 l’été passé, je tente le coup tellement le joueur est un phénomène athlétique.
  • 57 : Malik Fitts (St.Mary’s)
    • Potentiel 3&D, Fitts est grand, puissant et capable de défendre les ailiers. Il possède un tir fiable, ce qui vaut une sélection en fin de cuvée.
  • 58 : Daniel Oturu (Minnesota)
    • Productif en NCAA, le pivot d’origine nigériane n’a tout simplement pas les attributs défensifs pour bien figurer en NBA. Et pour ce poste bien précis, l’aspect défensif est selon moi plus important que l’aspect offensif.
  • 59 : Elijah Hugues (Syracuse)
    • Hugues est un fort shooter malgré une mécanique douteuse, ce qui peut en faire un spécialiste en sortie de banc.
  • 60 : Trent Forrest (Florida State)
    • Forrest shoote mal (24% à 3pts en 4 saisons NCAA), mais son 82% aux LF en 2019-2020 me donne espoir. Défensivement, il était élite en NCAA, du coup je tente le coup en toute fin de Draft.