La draft NBA approche à grands pas ! Le 18 novembre, retrouvez-nous sur le plateau de la First Team pour vivre la draft en direct. Mais d'ici là, le grand jeu est d'essayer de deviner comment les dominos vont tomber. Grâce à nos longues oreilles, nous avons pu recueillir des informations, certaines exclusives, d'autres qui confirment les révélations de certains médias. Assez de teasing, voici nos trois révélations du jour.

1 / Killian Hayes n'a work-out que pour deux équipes du top 10

On ne vous dira pas lesquelles, mais on peut vous affirmer qu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, Killian Hayes a reçu la visite pour interview + workout de deux équipes draftant dans le top 10, pas plus.. Certaines franchises n'ont pas voulu le voir, mais Killian a aussi refusé plusieurs workouts. Que retirer de tout cela ? D'abord, c'est une stratégie risquée, mais qui peut s'avérer payante si le but est de placer Hayes dans un environnement vu comme favorable. Ensuite, cela implique que Killian pourrait tout à fait glisser hors du top 10 le soir de la draft. D'ailleurs, Jonathan Givony d'ESPN, habituellement très bien informé, l'a 12e dans sa mock draft comme il l'a indiqué dans un podcast avec Zach Lowe. Qu'on se le dise, Killian Hayes a un range parmi les plus importants de cette cuvée. Il pourrait partir dans le top 5, mais il pourrait aussi glisser hors du top 10, voire hors de la lottery. Selon nos sources, ce ne serait pas beaucoup plus bas que la 15e position. S'il est vu par plusieurs analystes comme un crack de cette cuvée, certaines équipes hésitent encore à tout miser sur Killian. Plusieurs explications à cela ? Son agent, Yann Balikouzou, nous expliquait avec lucidité que Killian était un athlète "correct" mais sans plus et que le travail pré-draft serait d'en faire justement un athlète dans la moyenne haute de NBA. Certaines franchises pourraient avoir du mal à appuyer sur le bouton rouge pour l'ex choletais, du fait de cette limitation. Aussi, Mike Schmitz a indiqué, toujours chez Zach Lowe, que certains voyaient son année en Allemagne comme un trompe-l'oeil, car Killian avait les clés du camion et avait du temps de jeu quoi qu'il arrive (pertes de ballons, etc) : le but de Ulm était d'améliorer sa cote !

2 / Detroit : le premier domino

On a beaucoup entendu de rumeurs, la dernière pas plus tard qu'aujourd'hui, concernant la volonté des Wolves de trader le 1st pick. On a également entendu des rumeurs concernant le 2nd choix des Warriors. On a aussi dit que Charlotte pouvait trade up, comme Chicago, comme San Antonio, comme New York. Au milieu de toutes ces rumeurs on a aujourd'hui l'assurance d'une chose : Detroit a la volonté de bouger dans cette draft. Selon nos sources, plusieurs offres sont déjà sur la table pour monter dans la draft, mais d'autres pourraient aussi l'être pour descendre. Le GM Troy Weaver n'est pas fixé, peut-être souhaite-t-il tanker une année supplémentaire avec une draft 2021 qui s'annonce excellente ? En tout cas, toujours selon nos sources, non seulement les Pistons adorent LaMelo Ball, mais le joueur serait également intéressé par le contexte ! Franchise historique, place de titulaire à la clé, belle exposition... les arguments ne manquent pas pour les prospects au poste 1 désireux d'avoir du temps de jeu immédiatement et donc de potentiellement empiler les stats. Detroit pourrait ne rien faire le soir de la draft et donc choisir en #7. Mais même scette inactivité pourrait déclencher des drafts d'autres joueurs dans d'autres équipes, des retours sur promesse pour d'autres. Bref, les Pistons ne seront pas là pour amuser la galerie.

3 / Anthony Edwards n'emballe pas grand monde

On vous confirme là ce que John Hollinger (The Athletic) a décrit comme ceci : "personne n'est excité à l'idée de le choisir (Edwards), les rapports sur son background sont assez douteux". C'est ce que nous confirment plusieurs sources également. Rien de très grave, "it's a good kid", mais de gros doutes concernant la motivation du prospect à être le meilleur possible. Évidemment, ce n'est pas à cause de son pro day que la cote d'Anthony Edwards a pris un coup, comme on a pu le voir écrit ou supposé par certains médias plus ou moins inspirés. Néanmoins, il serait étonnant que ces rapports fassent glisser le "Ant'Man" hors du top 3, tant ses capacités athlétiques sont au-dessus de la moyenne. Selon Mike Schmitz, lors des mesures de puissance générées par les muscles des prospects, il a généré plus de force que n'importe quel prospect présent dans la base de données de cet institut. Un freak.