Partir à Ulm ressemble à un pari franchement gagnant pour Killian Hayes. Le français a montré qu'il pouvait progresser dans un environnement à l'étranger, alors qu'il est jeune et pas encore arrivé à maturité. La confiance accordée par Jaka Lakovic (le coach) pour le laisser sur le terrain a probablement énormément aidé. Dès l'année dernière, nous affirmions que le plafond de progression de Hayes était supérieur à celui de son camarade de promo Maledon. Une année avec temps de jeu aura suffit à le montrer. Cela prouve une éthique de travail très correcte même si attention, ni Ulm ni Cholet ne sont comparables à certaines villes américaines en terme de distraction. 

Hayes a les outils pour être un défenseur capable de contrôler au moins 2 voire 3 positions (si on joue "petit" en face avec trois arrières) et de se battre (le haut du corps est solide, il est long) suffisamment lors des switchs. Encore pris par surprise parfois cette saison face à des petits gabarits véloce, il devra s'adapter rapidement à la densité physique NBA. Offensivement l'endroit où il tombe et le travail fourni seront cruciaux : il n'est pour l'instant intéressant (quasiment) qu'avec le ballon. À lui de montrer qu'il mérite de l'avoir ou de prouver qu'il peut être efficace et utile sans être premier porteur de balle.