Voilà la fin janvier qui approche, les premières (dernières ?) franchises NBA sortent déjà le tank du garage, et nous avons eu le temps, de notre côté, de regarder suffisamment de matchs NCAA (et autres joyeusetés océaniennes) pour nous faire un avis objectif et documenté. Chaque membre de l’équipe qui le pouvait a pu constituer un Big Board, certains sont d’ailleurs visibles sur la page consacrée de notre site.

Grâce à Antoine « Magic » Berranger, nous avons pu calculer un « consensus », ni plus ni moins qu’une moyenne pour chaque joueur, ce qui nous donne un Big Board « lissé », général, forcément plus neutre qu’un Board individuel, sans doute aussi moins faux, car il est bien connu qu’à plusieurs, l’humain réfléchit souvent mieux que tout seul (la fameuse « intelligence collective »). Assez de palabres, place au verdict.

 

#1 Anthony Edwards (Georgia)

18,5 ans – USA – 1m93 – 94kg

Son argument de vente : sky’s the limit. Anthony Edwards, concentré et impliqué, est probablement le meilleur défenseur de cette draft, peut-être un des meilleurs des trois dernières drafts confondues. Offensivement, encore inconstant, il est capable de créer pour lui et pour les autres. Son plafond est extrêmement haut, dans cette draft ça suffit pour être #1.

Ce qui fait douter : ses prises de décisions. Elles interrogent, en témoigne son pourcentage de réussite aux tirs, à peine au-dessus de 40%. En défense l’attitude va-et-vient, il défend quand il veut, ce qui est problématique.

 

#2 Tyrese Maxey (Kentucky)

19,2 ans – USA – 1m88 – 84kg

Son argument de vente : Kentucky’s best kept secret. Maxey ne brille pas de mille feu à UK, mais dans chaque draft ou presque, un prospect made in Calipari a surpris en bien (Adebayo, Herro…). Maxey sait se créer son tir (belle mécanique), termine bien au cercle et s’y rend souvent malgré un spacing douteux dans son équipe. On mise sur un joueur qui explosera dans le jeu NBA.

Ce qui fait douter : la création au périmètre. Plus d’un tiers (36%) des tirs de Maxey sont derrière l’arc, mais 9/10 viennent d’une passe et il n’en réussit que 30%. On ne peut qu’imaginer son potentiel au tir via son toucher près du cercle et son adresse aux lancers-francs (80%). Défensivement, il crée peu (STL & BLK), ce qui peut également inquiéter.

 

#3 LaMelo Ball (Illawara – AUS)

18,4 ans – USA – 2m01 – 80kg

Son argument de vente : son frère en mieux. LaMelo Ball est un excellent passeur, du fait de sa vision, sa créativité, sa dextérité et sa taille. Assez athlétique, il a le potentiel pour bien défendre (ce qu’il ne fait pas DU TOUT) et créer des décalages. Le tir va-et-vient, mais la mécanique n’est pas aussi brisée que celle de Lonzo.

Ce qui fait douter : l’incertitude. Un point d’interrogation pour le grand public, qui n’a certainement vu que des highlights, LaMelo pourrait aussi bien bénéficier que pâtir de la comparaison avec son frangin, dont il partage de nombreuses caractéristiques. Saura-t-il s’acclimater à la NBA, son tir va-t-il suivre ? Commencera-t-il à défendre un jour ?

 

#4 Killian Hayes (Ulm – ALL)

18,5 ans – France – 1m97 – 97kg

Son argument de vente : création à tous les étages. On vous avait annoncé tôt dans la saison que Killian aurait plus la cote chez les scouts que Théo Maledon. Non seulement nous avions raison, mais nous avons peut-être même sous-estimé le phénomène. Dans une draft avec peu de talents ultra dominants, il se classe chez nous tous dans le 1er ou 2nd « tiers » de joueurs. Plus que son potentiel défensif, que l’on connaissait, c’est sa capacité à se créer son shoot et sa progression dans le jeu pour les autres qui le font monter aussi haut.

Ce qui fait douter : sucré/salé. Killian Hayes est un des joueurs les plus réguliers d’un haut du panier alternant le chaud et le froid. Il devra prouver qu’il peut aussi faire une différence et se créer son tir face à des joueurs plus athlétiques que ceux qu’il a affronté jusqu’ici. En défense aussi, régularité sera le maître-mot.

 

#5 Jaden McDaniels (Washington)

19,3 ans – USA – 2m08 – 84kg

Son argument de vente : potentiel. Potentiel. Potentiel. Capable aussi bien de pull-up à trois points que de driver pour aller écraser un dunk, McDaniels profite du fait d’être le seul grand ailier disponible, avec un plafond offensif extrêmement haut. Le frère de Jalen (on notera l’inspiration des parents) peut tout faire, la NBA adore son profil.

Ce qui fait douter : la balance. Même s’il encaisse bien l’impact McDaniels reste trop léger, notamment quand on l’imagine défendre des gros postes 3 ou 4 en NBA. Aussi, il perd plus de ballons (3,4/match) qu’il ne fait de passes décisives (2,2). Pour le playmaking, on repassera.

 

#6 James Wiseman (ex-Memphis)

18,8 ans – USA – 2m13 – 104kg

Son argument de vente : le plus beau physique de la draft. Il court comme un cabri et saute 5 fois de suite presque sans toucher terre, alors qu’il mesure plus de 7 pieds. Protection de cercle assurée, menace permanente de dunk autour du cercle. Le potentiel réside dans le tir, qu’il travaille. Avec une vraie menace de loin dans son arsenal, il est peut-être n°1.

Ce qui fait douter : la tête. Pas forcément passionné par le jeu, selon nos informations, Wiseman n’a jamais vraiment joué comme un top pick. Suspendu après trois matchs cette saison il a préféré l’arrêter. Il peut devenir un Mitchell Robinson amélioré. Ou un énième potentiel gâché.

 

#7 Deni Avdija (Maccabi – ISR)

19 ans – ISR – 2m03 – 95kg

Son argument de vente : polyvalence et maturité. À seulement 19 ans, Deni joue l’Euroleague dans une grosse écurie. Ce n’est pas Doncic, personne ne l’est, mais ça pose le bonhomme. Capable de shooter, défenseur polyvalent et costaud, son QI basket l’aide à prendre de bonnes décisions rapides des deux côtés du terrain. Une des rares valeurs « presque » sûres du top 10.

Ce qui fait douter : bon en tout, élite en rien. Avidja n’est pas un bon finisseur près du panier. Il n’est pas non plus un défenseur incroyable, un shooteur générationnel, ni un génie du pick’n roll. Les vrais savent, les authentiques sont informés, mais les FO NBA vont-ils risquer un Top 10 pick ?

 

#8 Cole Anthony (UNC)

19,7 ans – USA – 1m91 – 84kg

Son argument de vente : scoreur micro-ondes. Derrière Edwards il est celui qui se crée le plus facilement sont tir dans cette cuvée (seulement 13% de ses tirs au cercle et 5% de ses jumpers à 2 points viennent d’une passe décisive cette saison). Concentré, il est capable de ne pas être un boulet défensif. Potentiellement il peut donc apporter à une lineup NBA.

Ce qui fait douter : les chiffres. L’impression visuelle est là mais les stats ne sont pas bonnes pour Cole Anthony. Il n’a tiré qu’à 44% au cercle cette saison, un pourcentage Reddishien. Il joue meneur et propose un ratio AST/TO inférieur à 1. Drapeau orange.

 

#9 Isaac Okoro (Auburn)

19 ans – USA – 1m98 – 97kg

Son argument de vente : 3&D baby. Un des grimpeurs de mock les plus efficaces, Isaac ne connaît pas la gravité (on aime l’humour). Défenseur incroyable sur l’homme, QI basket au niveau, s’il se crée son tir, c’est un top 10 pick, voir plus haut. Il a également montré de belles proemsses en drive

Ce qui inquiète : la régularité au tir. Encore très inconstant, l’équipe qui draftera prendra le pari qu’Okoro peut shooter au niveau de la NBA. Pour le moment il affiche moins de 70% de réussite aux lancers-francs, ce qui ne va pas du tout. À quel point profite-t-il du contexte d’Auburn, une bonne équipe qui tourne rond ?

 

# 10 RJ Hampton (NZ Breakers - NBL)

19 ans – USA – 1m93 – 84kg

Son argument de vente : la vitesse, c’est bien. RJ Hampton va vite. Il brille en transition, il dépose les adversaires mal placés ou trop lents sur son premier pas, bref il crée des différences, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Son ratio AST/TO supérieur à 1,5 prouve qu’il prend des décisions correctes avec la balle. Les deux qualités ci-dessus sont des pré-requis indispensable pour briller en NBA à l’arrière.

Ce qui inquiète : le tir. RJ Hampton ne sait toujours pas shooter, et progresse pour l’instant très peu. La mécanique est friable et cela se ressent sur son confiance, à moins que ce ne soit l’inverse. Difficile pour un joueur d’avoir du temps de jeu en NBA en 2020 sans être un minimum fiable derrière l’arc

 

#11 Niccolò Mannion (Arizona)

18,8 ans – ITA – 1m88 – 80kg

Son argument de vente : passe et tir. Nico est un des meilleurs passeurs, si ce n’est le meilleur, de cette draft. Il anticipe les aides, il place ses coéquipiers, il chef d’orchestre (oui, c’est un verbe) le terrain. Avec 85% aux lancers-francs et une mécanique + handle lui permettant de se créer de l’espace, Mannion a tout du meneur de jeu moderne. En plus de tout cela, il a beaucoup de swagger et n’hésite pas à prendre le leadership.

Ce qui inquiète : le gabarit (Parker). En 2020, mesurer 1m88 est plutôt mal vu par les scouts. Même si les exemples de joueurs plus petits existent, ils sont tous très « costauds » et survivent en défense grâce à de longs bras (1m88 d’envergure pour Nico) et un buste de buffle (coucou Van Vleet). On demande donc à voir, notamment en playoffs (hello Trae).

 

#12 Onyeka Okongwu (USC)

19,1 ans – USA – 2m06 – 111kg

Son argument de vente : intérieur moderne. Avec son petit tir à mi-distance, son sens du contre (11% BLK !!!), ses longs bras et sa capacité à switcher sur plus petit, Okongwu est un prototype de joueur que la NBA moderne – et les hipsters de la draft – adore. Ajoutez à cela un correct 70% aux lancres-francs, une attitude irréprochable, et vous obtenez un jeune dont le nom se murmure dans le top 10.

Ce qui inquiète : l’opposition. Face à des équipes du top 100 en NCAA, Onyeka est un des joueurs dont la production baisse de manière notable, surtout en qualité. Il perd plus de ballons, en vole moins, sa prise de décision paraît moins à-propos. Il reste un finisseur de haut niveau mais devra montrer plus pour qu’on projette un potentiel de roll man titulaire.

 

#13 Obi Toppin (Dayton)

21,9 ans – USA – 2m06 – 99kg

Son argument de vente : late bloomer. Le chouchou des chouchous. Spectaculaire et intelligent, il semble s’améliorer de jour en jour. On peut voir en lui un « simple » rim runner mais avec sa courbe de progression les fantasmes sont permis. Il a commencé à rentrer des trois points et tire à plus de 80% près du cercle. Très bon passeur, il a souvent le bon timing en défense.

Ce qui inquiète : son âge. Bientôt 22 ans pour Obi, du côté des scouts on considère ça comme un vieux de la vieille. Ça n’a pas empêché les Suns de drafter Cam Johnson après sa neuvième année de fac l’an passé. La question est de savoir combien de temps Obi va-t-il encore progresser avant d’atteindre son fameux plafond.

 

#14 Josh Green (Arizona)

19,2 ans – AUS – 1m98 – 93kg

Son argument de vente : déjà role player. Très athlétique, Josh Green sait finir au cercle (70%) et défendre fort. Proche de Mannion, comme lui il réfléchit vite et plutôt bien, il est donc capable de prendre des décisions rapides (2,4AST/1,7TO) et de les exécuter avec force, qualité indispensable chez un role player. Il défend aussi très fort, et ça c'est bien (vitesse latérale, épaisseur du buste, envergure).

Ce qui inquiète : le volume et le plafond. Rien à voir avec ce tube de Jean-Patrick Capdevielle que vous balancez très fort à 5 heures du matin et qui, faute d'isolation performante, réveille votre voisin du dessus. Mais Josh Green joue pour l'instant dans un fauteuil, sans sortir de sa zone de confort, contrairement à d'autres candidats. Pourtant, il manque peut-être encore d’adresse pour certains (42/32/78). Attention à ne pas rester dans le désert trop longtemps, disait JPC.

 

------------------------------ FIN DE LA LOTTERY ------------------------------

 

#15 Théo Maledon (ASVEL – FRA)

18,6 ans – FRA – 1m95 – 79kg

On peut faire beaucoup de choses avec des jambes et des longs bras. Avec un cerveau, encore plus. C’est (un peu) notre adage à Envergure, et Théo Maledon en est un exemple. Véritable éponge, au contact des pros depuis très jeune, il joue comme un meneur mature mais n’a pas 19 ans. Comme pour Mannion, création sur pick’n roll + tir, c’est une recette qui marche. Pas aussi faible athlétiquement que certains veulent le dire (détente comparable à celle de Hayes à l'époque des EDF jeunes), il a été mis en difficulté par les arrières véloces. Il doit gagner en mobilité latérale et en épaisseur pour franchir les écrans et ne pas voir son temps de jeu plafonner à cause de son impact négatif défensif.

 

#16 Isaiah Joe (Arkansas)

20,6 ans – USA – 1m96 – 75kg

Près de onze tentatives à trois points par match, près de 36% de moyenne avec des tirs très souvent difficiles, car la défense le sait précis. Les artilleurs sont tellement précieux en NBA que le voir aussi haut dans la draft malgré de grosses lacunes (léger, ne va pas jusqu’au cercle, peu de progression par rapport à sa première année) ne serait pas surprenant.

 

#17 Isaiah Stewart (Washington)

18,7 ans – USA – 2m06 – 107kg

Finisseur incroyable de près, il n’a pas le jeu de périmètre (ni la passe ni le tir) qu’on demande à un intérieur titulaire en NBA aujourd’hui. Pourtant, certaines actions et son toucher soyeux laissent certains imaginer un potentiel remodelage. Son état d'esprit hyper positif et l'énergie qu'il dégage laissent présager de bonnes choses au niveau des stats psychologiques, que nous chérisssons.

 

#18 Tyrese Haliburton (Iowa State)

19,9 ans – USA – 1m96 – 78kg

Long comme un jour sans pain, sec comme un coup de trique, malin comme un singe. Haliburton est LA petite chérie des stats avancées car il ne perd pas de ballons et se montre très adroit. Sa mécanique bizarre et son corps frêle nous empêchent de le voir top 8-10. Le playmaking défensif reste excellent (2,5 STL & 0,6 BLK).

 

#19 Kira Lewis (Alabama)

18,8 ans – USA – 1m90

Sprinteur de compétition, il améliore sa capacité au poste 1 de jour en jour. Lui manque un shoot fiable et de la régularité, mais il a l’avantage d’avoir plus d’expérience que de nombreux joueurs de son âge (2e saison NCAA) et des outils athlétiques dignes d’un lottery pick.

 

#20 Cassius Stanley (Duke)

20,4 ans – USA – 1m95 – 88kg

Uuuuultra athlétique, il est potentiellement capable de défendre des 1,2 et petits 3 en NBA, tout en rentrant ses tirs et en pouvant driver (en ligne droite seulement, comme Romain Grosjean) avec la menace d’un finition très sale (comme Thierry Normandie). Si vous achetez le tir et l’intelligence pour défendre en NBA, vous achetez un top 20.

 

#21 Vernon Carey (Duke)

18,9 ans – USA – 2m09 – 120kg

Ultra dominant en NCAA, l’ami Vernon n’est pas un 5 moderne, car il n’est pas un 5 mobile. Il crée du grabuge près du cercle quand il s’y trouve grâce à son toucher (61,5% TS) ou son timing (8 REB & 1,8 BLK). Difficile de l’imaginer switcher sur pick’n roll, il lui faudra le contexte parfait pour exploiter ses outils, mais le talent est là.

 

#22 Zeke Nnaji (Arizona)

19 ans – USA – 2m11 – 104kg

Menace permanente près du cercle, il affiche de belles promesses d’écarter un jour son jeu (80% aux LF, une tentative à 3pts tous les deux matchs pour 33% de réussite). Avec lui, dans un spacing adéquait, la production offensive paraît assurée. S’il tombe mal, il pourrait tomber dans l’anonymat de ces rim runners qu’on compte par dizaine, d’autant que sa protection de cercle reste en force de point d’interrogation.

 

#23 Scottie Lewis (Florida)

19,9 ans – USA – 1m96 – 84kg

Du potentiel plein ses jambes et ses (longs) bras, il ne produit rien offensivement chez les alligators, ce qui inquiète quand à sa capacité à s’intégrer en NBA sur les années de son contrat rookie. High risk, high reward.

 

#24 Oscar Tshiebwe (West Virginia)

20,1 ans – RDC – 2m10 – 113kg

Au bras de fer, quasi-sûr qu’il est n°1 de la cuvée. Hyper explosif, hyper mobile, Oscar c’est la violence et la force, la sueur et le sang, bref, un bon vieux film avec Jason Statham. Le transporteur-transpalette de WVU a malgré tout un super potentiel de pivot moderne, et se présente comme un des meilleurs défenseurs intérieurs de pick’n roll.

 

#25 Precious Achiuwa (Memphis)

20,3 ans – USA – 2m06 – 95kg

Un des meilleurs noms des candidats au 1er tour, sans conteste, Precious l’est surtout défensivement une activité débordante. Potentiellement défenseur polyvalent, c’est là son atout, lui reste à tirer ou apporter quelque chose de tangible offensivement. Le 40% de loin se fait sur moins d’une tentative par match, il tourne à 56% aux LF. Mefious Achiuwa.

 

#26 Tre Jones (Duke)

20 ans – USA – 1m86 – 83kg

On (d)écrivait plus haut le besoin de longueur ou d’épaisseur pour les petits meneurs : Tre Jones coche les deux cases avec le bonus « caillou dans la chaussure » en défense. Comme pour son coéquipier Stanley, si vous achetez le tir, ça vaut sans doute son top 20 avec, comme pour son frère Tyus, une bonne chance de finir meneur backup + en NBA

 

#27 Cassius Winston (Michigan State)

21,9 ans – USA – 1m85 – 83kg

Meneur, petit, expérimenté, bon shooteur, intelligent, bon défenseur, costaud, dans une équipe qui joue le titre. Non, ce n’est pas Jalen Brunson, mais c’est tout comme, et vu le succès du prototype on imagine que Cassius, malgré son âge un peu avancé, sera drafté en juin prochain, peut-être au premier tour. Il ne sera jamais plus qu’un bon 5e ou 6e homme.

 

#28 Wendell Moore (Duke)

18,3 ans – USA – 1m98 – 96kg

Quand les outils sont là mais que les fils ne se sont pas (encore) touchés, ça donne Wendell. Pour filer la métaphore électrique, disons que le jeune est sur courant alternatif depuis le début de saison, et on est gentils. Théoriquement, il peut driver, passer, shooter, défendre. Théoriquement, c’est un joueur NBA. Gros risque.

 

#29 Devin Vassell (Florida State)

19,4 ans – USA – 1m98 – 82kg

Clairement sous côté selon l’auteur de cet article, pour qui il est temps que ça s’arrête car il commence à donner son avis. Devin Vassell tire bien (49/38/72) avec une gestuelle propre et de longs bras qui le rendent peu perméable au contre. Il pose d’excellentes stats défensives et pourrait devenir un 3&D utile.

 

#30 Jordan Nwora (Louisville)

21,4 ans - NIG - 2m02 - 100kg

Un des favoris pour le titre de joueur de l'année en NCAA, Nwora shoot à près de 43% de loin sur quasiment six tentatives par match. Son 79% aux lancers-francs n'est pas exceptionnel mais correct, tout comme ses mensurations pour un poste 3 NBA. Costaud, il peut défendre sur plus grand et plus fin. Pas un stoppeur ni une passoire en défense, son shoot peut clairement l'amener au premier tour.

 

De #31 à #35

Jeremiah Robinson-Earl (Villanova) ; Paul Reed (DePaul) ; Yam Madar (ISR) ; Jahmius Ramsey (Texas Tech) ; Ayo Dosunmu (Illinois)