Il y a quelque chose chez Okoro qu'on trouve chez peu de prospects et le perspicace Benoît Lelièvre a mis le doigt dessus lors de notre podcast lui étant consacré : son esprit de compétition. Il ne se contente pas de bien défendre, il veut éteindre l'adversaire. Son rôle offensif limité n'a pas permis de voir grand chose, si ce n'est qu'il manque de toucher. Mais alors que les autres top 10 pick ont profité du confinement pour se mettre au rap sur Instagram ou montrer leur passion pour la sape, lui travaille sans bruit. Psychologiquement, il apparaît comme un prospect extrêmement solide, même si nous n'avons pas encore les stats. Son coach - connu pour ne pas faire confiance aux freshmen - disait de lui qu'il le considérait comme un senior (4e année) et pas comme un débutant.

Ajoutez cette maturité à un corps modelé pour bien défendre en NBA, Okoro aura une longue carrière devant lui. S'il tire, il pourra même prétendre à la place de role player de luxe, celui qu'on s'arrache pour aller au titre. S'il drive...