Let the Madness begin et comme dirait le groupe Madness, laissons notre ancien Big Board "One Step Beyond". Le temps est nuageux au-dessus du college basketball. Entre niveau de jeu, changements de règles, scandales à répétition, l'année n'a pas été la plus palpitante pour les suiveurs. En revanche la course à la lottery (course à l'échalotte pour les amateurs de plantes à bulbe) a rarement été aussi ouverte. Beaucoup ont du talent, peu de prospects offrent des garanties. On peut lire ci et là dans les commentaires des observateurs (qui ont vu des matchs ou non, c'est là le charme), déclarer que cette classe de draft est catastrophique. Nous n'irons pas jusque là, car s'il y aura des carrières manquées, les overachievers existeront en 2020, comme avant et comme après. L'art du scouting est donc d'essayer de réduire la marge d'erreur qui, de toute façon, arrivera.

Pour cela nous vous proposons modestement un classement de nos joueurs "préférés". Indépendemment du contexte dans lequel le prospect tombera, chacun a ses critères pour classer les prospects. Certains mettent surtout en exergue le potentiel (Ben), d'autres la progression et l'intelligence (Manu), quand d'autres encore préfèreront projeter déjà le prospect dans un rôle (Alan). Nous avons donc tous classé au moins 30 joueurs, vous pouvez retrouver le détail ici. Le ranking qui suit se trouve être une "moyenne" de nos avis, afin de lisser des différences. Un consensus, selon le mot consacré, forcément plus "consensuel" - bah oui - que les classements personnels et leurs aspérités. Bonne lecture.

 

#1 Anthony Edwards - 198cm - 94kg - 2001 - Poste 2

Celui qui veut s'asseoir sur son trône devra s'asseoir sur ses genoux. Et ce n'est pas faute d'efforts pour tenter de faire baisser sa cote. Si vous ne deviez regarder qu'un match représentatif de la saison du Antman, ce serait sa récente performance face à Florida. Une première mi-temps solide, des mains assez actives défensivement et une démonstration offensive : pullup, pénétrations et passes bien senties, capacité de faire la différence à tout moment. Ensuite, un deuxième acte effacé, où la défense adverse s'adapte, où Edwards ne se met pas à la hauteur de l'intensité et se rend responsable d'une bonne moitié des paniers encaissés de sa pauvre équipe de Georgia.

"Est-ce qu'il ne comprend pas, ou est-ce qu'il ne fait simplement pas l'effort ?", se demandait notre expert aéronautique Ben lors du podcast consacré à Anthony Edwards. On ne sait pas vraiment quelle réponse serait la plus embêtante pour la suite de sa carrière, toujours est-il qu'il reste le n°1 incontesté chez nous. Parce qu'il peut se créer son tir à n'importe quel moment (69% au cercle), que sa vision du jeu dépasse amplement celle des joueurs à qui les chercheurs de buzz fainéants le comparent (Wiggins). Parce qu'il a les outils pour être réellement un des meilleurs défenseurs sur l'homme de la NBA. 

 

#2 LaMelo Ball - 201cm - 82kg - 2001 - Poste 1/2

Alors que le grand frère va mieux, que le cadet a trouvé une place en G-League, le benjamin des Ball, le small Ball donc, cartonne. Il a terminé sa saison rapidement après avoir mené une équipe de vétérans ou têtes brûlées (Illawara Hawks) à une magnifique dernière place du fabuleux championnat de NBL (Océanie). L'ironie, d'accord, mais quoi d'autre chez lui ? Et bien d'abord et surtout, du swagger. Encore plus que son frère à UCLA - oui c'est possible - grâce à des mains absolument folles. LaMelo est le passeur le plus créatif de cette draft, est capable de pullup à 10 mètres sans efforts, trouve des angles de folies avec la planche, balance des floaters à cinq mètres. Oui, les floaters et LaMelo ne sont pas efficaces, c'est leur point commun. Mais Ball a pris des épaules, il est capable d'encaisser le contact, de peser loin du ballon en défense, surtout de faire briller ses partenaires.

Melo n'a pas peur de briller, de prendre les gros shoots, de jouer dans un environnement où il est attendu. Il est probablement un des rares prospects à avoir autant connu la pression médiatique avant son entrée dans la grande Ligue. Contrairement à la majorité des jeunes, il sera peut-être plus à l'aise dans un contexte où "il faut en avoir", comme on dit dans les PMU pour établir une tactique de match. De l'instinct, des mains, de la confiance. Ball est un prospect à risque, car il n'a jamais été constant, dans aucun compartiment du jeu, et car il manque des capacités athlétiques "élites" - même si c'est un bon athlète - pour pouvoir ne compter que là-dessus. La franchise qui le sélectionne devra espérer ne pas avoir tiré la Ball Noire (tu nous manques Thierry).

 

#3 Deni Avdija - 203cm - 95kg - 2001 - Poste 3/4

Le prospect préféré de ton scout préféré, Deni a tout pour plaire, à part un nom qui porte à confusion. AV-DI-JA, pas A-VIE-DJA. Pour la même taille que LaMelo à une paire de centimètres près, Deni joue pourtant bien plus "grand" que son homologue américain. Capable de défendre sur des postes 2 à 4 en Euroleague, voire mieux, Avidja est intelligent, rapide latéralement, costaud sur le haut du corps . Offensivement, comme l'a décrit Alan dans son article, il est capable d'avoir la balle dans les mains, de scorer ou de faire scorer, mais aussi, Euroleague oblige, sait désormais se débrouiller sans le ballon. Il est probablement le joueur du top 10 le moins "contextuel" et s'adaptera à son environnement, ce qui représente un atout non négligeable, Avdija semble être un pari moins risqué que les autres.

Il n'a ni le handle et le swagger de Doncic, ni l'explosivité d'Anthony Edwards, mais Deni est un énorme bosseur. De source sûre, il aime le basketball, possède une volonté de fer pour réussir et évolue déjà depuis plus d'une saison dans un environnement professionnel et compétitif (Maccabi Tel-Aviv, quand-même). Seul point d'interrogation, il n'a jamais quitté sa terre natale, un possible frein pour son saut annoncé vers la grande Amérique. Nous, on y croit dûr comme fer, et Envergure place clairement ses jetons sur le jeune israélien. Certifié, approuvé, on met notre premier coup de tampon de ce classement.

 

#4 Killian Hayes - 197cm - 97kg - 2001 - Poste 1

On a chaud hein ? Trois prospects dans le top 4 hors de la NCAA, ce serait probablement une première dans l'histoire de la NBA (ça n'arrivera probablement pas). D'autant que le quatrième des trois mousquetaires, Dartagnan donc, est un Français. Killian Hayes, fier produit de la formation Choletaise bien que né aux États-Unis, épate tellement les scouts cette saison qu'il ne cesse de grimper dans les mocks des initiés, et même des non initiés d'ailleurs (l'équivalent de passer sur Mouv' ET sur CherieFM, comme Craig David à sa grande époque). Pourquoi ? Parce que Killian reste une menace balle en main, capable de se frayer un chemin jusqu'au cercle avec des changements de rythme et un premier pas très correct. Mais le joueur d'Ulm a surtout parfaitement réussi sa transition en tant que pur poste 1, gérant le pick'n roll avec maestria, tant pour lui que pour les autres. Dès le début de saison on vous aonnonçait un Killian plus haut sur les mocks que notre Théo Maledon national : il a dépassé nos espérances !

Dans les équipes de France jeune, Killian était déjà un bon passeur en mouvement, capable de faire des petites passes inspirées une fois au coeur de la raquette, mais pouvait manquer de patience ou technique pour vraiment réaliser les bons choix systématiquements. Désormais il apprend à jouer avec le défenseur adverse, apprend petit à petit à lire les aides, bref devient grand. Enfin, et c'est peut-être le plus important pour les scouts, il a développé un step-bakc hyper nasty, et un pull up game (voyez notre montage vidéo de qualité) très intéressant : changement de direction, recul, placement des appuis, fluidité de la mécanique, tout y est. Il s'agit là d'une arme fatale et prisée dans la NBA moderne. Défensivement il a également progresssé dans la gestion des écrans, tout en gardant les mains actives et l'instinct qu'on lui connaissait. Une saison régulière à haut niveau, le voilà dans notre top 5, selon nous prêt à devenir le Français drafté avec le pick le plus haut de l'histoire. Avec un grand H comme Hayes.

 

#5 Cole Anthony - 191cm - 84kg - 2000 - Poste 1

Le joueur le plus débattu de la draft, car sur le papier, les statistiques sont catastrophiques. Cole Anthony shoote à 39% donc seulement 53% (!!) au cercle. Il galère face aux grands formats de la conférence ACC et n'a jamais semblé trouver le rythme et la régularité cette saison. Il perd plus de trois ballons par match et reste irrégulier en défense. MAIS, Cole est tombé probablement sur l'équipe de North Carolina la plus éclatée de l'Histoire, et ce n'est pas une hyperbole. Les ouailles de Roy Williams n'offrent aucun spacing à leur meneur star. Il fallait donc aller plus loin que les chiffres pour trouver le talent de Cole, envisagé comme un n°1 potentiel avant la saison. Il sait se créer son tir, il est un très bon passeur, quand il est concentré il peut tenir des 1 très rapides et probablement quelques 2. Ces skills là combinés et au niveau de la NBA sont rares, on mise donc sur un contexte favorable et un peu de temps pour qu'Anthony redevienne Cole, pour que le crack de Portland prouve à tout le monde qu'il n'est pas la machine à briques entrevue cette saison.

 

#6 Tyrese Maxey - 188cm - 84kg - 2000 - Poste 1

Le meneur de Kentucky a tout pour suivre les traces de ses illustres aînés, SGA et DeAron Fox. Petit en apparence, il joue "plus grand" grâce à une envergure qui paraît impressionnante. Malgré un spacing plus que douteux chez les Wildcats, Tyrese va au cercle à volonté, meilleur testament de ses capacités athlétique et de son intelligence de déplacement, avec (surtout) ou sans (un peu) le ballon. Avoir un ratio passes décisives / balles perdues supérieur à 1,3, à son âge, dans une équipe pas forcément brillante offensivement, est un excellent signe concernant son futur de distributeur en NBA. Sa capacité à se créer son tir avec facilité à mi-distance et son adresse aux lancers-francs (83%) laissent penser qu'il pourrait devenir un shooteur correct en NBA, malgré ses 29% à trois points actuellement. 

Défensivement, Maxey est rapide et costaud, large d'épaules comme un runing back, il semble destiné à devenir un joueur généralement plus puissant que son adversaire direct, à taille égale. Il pourrait éventuellement défendre sur les petits postes 2, même si sa polyvalence défensive restera toujours limitée par ces 1m88 (pourtant pas si petit). Rarement pris à défaut cette saison en un-contre-un, il n'est pas un "playmaker" défensif au sens d'un Matisse Thybulle ou d'un Josh Okogie. En revanche on peut aisément le projeter comme un joueur qui ne serait pas un "négatif" défensivement. S'il shoote, il pourrait être un "positif" en attaque. Voilà pourquoi il se trouve dans notre Board à cette position élevée.

 

#7 James Wiseman - 213cm - 104kg - 2001 - Poste 5

L'homme sage nous en voudra certainement de placer Wiseman comme un potentiel poste 5. Pourtant il en a toutes les caractéristiques et c'est bien en rim runner que nous voyons dans un premier temps son futur s'écrire en NBA. À l'instar d'un Marvin Bagley, Wiseman dunk tout ce qui se trouve proche du cercle ou au-dessus, est un excellent rebondeur et protecteur de cercle tant qu'il reste dans la raquette. Il est extrêmement efficace à l'intérieur de la peinture et pourtant les scouts les plus ambitieux le voient s'en éloigner. D'ailleurs, il en a fait une volonté personnelle, un des symptômes de ce genre de joueur frustrant, dominant mais fuyant le contact. Avec Wiseman tout est dans la tête, puisque les outils sont absolument présents. Il mesure 2m13, court comme une antilope, a 2 mètres 28 (!) d'Envergure. S'il se discipline, malgré un centre de gravité assez haut, il pourrait être capable de ne pas se faire humilier par les postes 1 et 2 sur des switchs. Pour le moment on le préfèrera dans une défense de drop. Avec une adresse aux lancers-francs pas vraiment représentative de son toucher de loin (quasi inexistant à ce jour même si la gestuelle est correcte) du fait de l'échantillon limité (3 matchs joués avant d'être suspendu académiquement), certains l'imaginent en poste 5 "moderne". Même un poste 5 "rim runner" de son niveau, avec un upside, le fait rentrer dans notre top 10. Le point d'interrogation qui tue étant : aime-t-il suffisamment le basket-ball ?

 

#8 Jaden McDaniels - 208cm - 84kg - 2000 - Poste 3/4

Comme Cole Anthony, le profil statistique de Jaden ne plaît pas aux apôtres des stats avancées, et on les comprend. Trois ballons perdus par match pour seulement deux passes décisives, un taux de réussite au cercle (54%) et une fréquence (à peine plus de deux tirs au cercle par match) indignes de sa taille et de ses longs bras, voilà de quoi refroidir les plus enthousiastes. Ajoutez à cela un bilan d'équipe catastrophique (dernière place de la conférence PAC-12) et on imagine mal Jaden dans un Top 10 de la draft. Pourtant le voilà, mais qu'est ce qu'il fait là ? Et bien le film, les flashs, bref : le potentiel nous met l'eau à la bouche. Capable d'aller au cercle en un dribble pour dunker au-dessus de la défense, capable de pull up un mètre derrière la ligne à trois points, plutôt bon passeur, défenseur d'aide instinctif (la zone de Washington booste les stats au niveau des contres) et rebondeur correct, voilà de quoi enthousiasmer les refroidis. Comme dirait l'autre, "il y a deux écoles", au sein des membres de l'équipe aussi. Mais un consensus ça donne un moyenne, et voilà McDaniels dans le top 10, car le potentiel est indéniablement là. Un projet à 2 ou 3 ans.

 

#9 Niccoló Mannion - 188cm - 80kg - 2001

Encore un étranger, c'est Donald Trump qui va faire la gueule. Cette fois l'homme qui a les cheveux de la couleur de la peau du président des États-Unis est un meneur bougrement intelligent. Manipulateur de défenses, maître du tempo, capable de shooter, de passer, de dribbler, il se sert de ses deux mains et de sa matière grise EN MÊME TEMPS, de quoi lui donner une avance considérable sur la majorité de ses homologues. Bref, c'est un pur poste 1 et dans cette NBA qui valorise les postes 2,3 costauds et carrés, lui le filiforme, pas vraiment athlète d'exception fait figure d'anomalie. Sera-t-il capable de se créer son tir en NBA s'il y a un switch ? Fera-t-il mieux que ses petits 33% à trois points ? On peut penser que les répones sont "oui" et "oui", car Mannion est crafty et tire à 81% aux LF (nombre de ses trois points manqués sont des tirs compliqués vers la fin de possession). Pour qu'il ait un avenir en NBA il est indispensable que les réponses soient "oui" et "oui", car Nico ne sera jamais défenseur de l'année, même s'il bouge bien latéralement et fait preuve d'un QI supérieur à la moyenne. C'est aussi pour cela qu'Arizona a été une de nos équipes préférées à voir évoluer cette saison.

 

#10 Isaac Okoro - 198cm - 97kg - 2001 - Poste 2/3

LE joueur préféré des hipsters outre-Atlantique, Okoro est même classé plus haut dans le top 100 d'ESPN. Difficile de ne pas se laisser séduire lorsqu'on regarde l'animal défendre à Auburn. Très bas sur ses appuis, doté d'une coordination au-dessus de la moyenne, de bras longs et forts, d'un buste épais, Isaac a été mis sur terre pour défendre sur le meilleur joueur extérieur adverse. Un athlète d'exception, qui a montré suffisamment de flashs offensifs (dextérité, prise de décision, mécanique de tir correcte) pour mériter considération dans le top 10 de nombreux Boards. Mais, le tir. Pour tenter d'imaginer la réussite au tir d'un joueur en NBA, on se base souvent sur trois critères : le % à trois points (captain obvious), celui aux lancers-francs et le nombre de tentatives primées. Dans aucune des trois catégories, Okoro n'atteint un score satisfaisant (28% sur 2,5 tentatives par match, 66% aux LF) permettant d'espérer une plus-value de spacing NBA. Reste l'espoir d'une belle mécanique et d'une réussite au cercle (68%) témoignant d'un toucher pas complètement absent.

 

#11 Onyeka Okongwu - 206cm - 111kg - 2000 - Poste 5

Vous regardez les mensurations et vous vous dîtes : "ça c'est pas mon pivot moderne, donnez-moi du Karl-Anthony Towns, de la danseuse". Et Bam Adebayo alors ? C'est la comparaison qui revient le plus souvent pour Onyeka et la bonne saison de l'ex Wildcats n'est pas étrangère à la place extrêmement haute accordée au joueur de USC dans plusieurs Boards. Chez nous, il fait définitivement partie du 2e ou 3e tiers de cette cuvée, c'est-à-dire un joueur relativement "low risk", avec un potentiel de titulaire dans une équipe solide, pas de superstar ou de "2e star" (à discuter peut-être). En clair, Onyeka bouge très bien ses pieds, paraît proche du sol lorsqu'il défend à l'extérieur et paraît lourd au décollage mais possède des capacités athlétiques et aériennes étonnantes. Il peut donc contrer (9,9% BLK !), rebonder (12,3% de rebonds offensifs) et même commencer à s'écarter de la peinture, grâce à ses pieds en défense, à ses mains en attaque (73% aux LF). Est-il aussi athlétique qu'un BAM à l'époque ? On ne pense pas, mais on peut se tromper. Okongwu pourrait jouer une place dans le top 5 lors du draft Combine, à l'humble avis de votre serviteur.

 

# 12 Obi Toppin - 206cm - 99kg - 1998 - Poste 4

Obadiah Richard "Obi" Toppin, où "comment rendre sexy une équipe moyenne (Dayton) d'une conférence moyenne (l'Atlantic-10)". Bien sûr, Obi n'est pas complètement seul (n'est pas Obi-One qui veut), mais il fait pencher des défenses par sa seule présence. Un spacing vertical (alley-oops, putbacks) et horizontal (39% de loin), combinaison tellement recherchée en NBA qu'on lui pardonne en grande partie son âge (22 ans, plus âgé que DeAndre Ayton) et son potentiel défensif assez limité. Obi est un très bon rebondeur mais pourrait être meilleur, il manque de force sur les jambes, de bonnes attitudes dans son placement et parfois, semble-t-il, de volonté de "tenir" les extérieurs adverses sur lesquels il switch. En revanche, difficile de l'imaginer défendre au poste bas sur les 4 et 5 puissants de ce monde de brutes qu'est la NBA. Cependant, Toppin est un "late bloomer", ce qui peut laisser espérer, malgré son âge, une marge de progression encore conséquente.

 

#13 RJ Hampton - 196cm - 82kg - 2001 - Poste 1/2

L'un des prospects les plus mystérieux de cette draft, RJ Hampton est un athlète, avant tout. Rapide, très rapide, il possède un excellent premier pas et une vitesse en transition assez folle. C'est d'ailleurs lors de ces phases de jeu que RJ, exilé cette saison en Nouvelle-Zélande, fait le plus de dégâts. Capable à la fois de prendre de vitesse son adversaire direct sans le ballon, il peut aussi initier un mouvement rapide vers l'avant avec la balle. Son handle est correct, sans se montrer au niveau des meilleurs spécialistes NBA. Hampton a également montré qu'il savait lire le jeu - surtout en transition - ce qui laisse imaginer un joueur capable à la fois de créer le décalage et de l'exploiter. De l'avis général de notre crew, il a moins donné à rêver que LaMelo Ball, lui aussi en Océanie. Mais sa présence défensive, son éthique de travail, ses qualités naturelles de vitesse, tout cela laisse imaginer un potentiel assez haut, de quoi le placer dans le top 10 pour certains.

 

#14 Théo Maledon - 195cm - 80+kg - 2001 - Poste 1

Travail, patience, détermination : Maledon est concentré sur son objectif, traverser l'Atlantique et y faire carrière. Bien entouré à l'ASVEL par Jo Gomis, il a rapidement réussi à identifier ses faiblesses (vitesse latérale en défense, passage des écrans) pour y travailler. Selon son coach en développement (que nous avons reçu dans le podcast) il a également fait beaucoup d'efforts sur son tir. Pourtant tout ce travail met du temps à donner ses fruits (peu de progrès visibles par rapport à la saison dernière), du fait à la fois de blessures mais aussi d'un calendrier chargé.Théo Maledon ne sera probablement jamais un "plus" en défense pour son équipe en NBA, mais il pourrait apporter son savoir-faire offensif. Un tir stable, une belle vision sur pick'n roll, une manière très mature de manipuler les défenseurs pour s'ouvrir les angles de passe, Maledon pourra à coup sûr avoir une carte à jouer dans une second unit NBA. Titulaire ? Ça dépendra de sa progression et du contexte. Néanmoins le frenchie sait où il va, est reconnu pour être stable émotionnellement et travailleur, deux qualité indispensables à la réussite à haut niveau. Ici, ça ferait plaisir à tout le monde tant il nous régale depuis de nombreuses années.

 

#15 - Isaiah Stewart - 206cm - 107kg - 2001 - Poste 4/5

Peut-être le joueur le plus intrigant de la draft, il nous obsède un peu le golgoth de Washington (à écouter ici en début de podcast). Doté d'une "cage à ragoût" comme on en fait plus, Stewart a le torse d'un buffle, des bras extrêmement longs (envregure estimée 2m23) et au bout de tout ça, des mains assez adroites (77% aux lancers-francs) et surtout très puissantes. Assez explosif sous ses airs lourds, Isaiah prend beaucoup de rebonds (19% des rebonds défensifs disponibles, 10% des offensifs pour 9 prises par match), parvient à protéger le cercle (contre 7% des tirs adverses) et se révèle assez adroit dans la peinture (69% de réussite de "près"). On l'envisage évidemment dans un rôle de "roll man", qui drop en défense. Problème : la qualité de passe et la vision d'Isaiah Stewart laissent encore à désirer, et il n'a pas la taille d'un Gobert ou d'un Lopez pour gêner suffisamment les tirs adverses. Une question se pose : la zone pratiquée par Washington cache-t-elle des lacunes défensives sur sa couveture individuelle, ou bien au contraire des forces ? Sur une ou deux possessions défendues en man to man Stewart a su bouger ses appuis. Peut-il devenir un Montrezl Harrell bis, en un peu plus grand avec un peu plus de toucher ? Ça vaudrait presque un top 10, si oui.

 

#16 Isaiah Joe - 196cm - 75kg - 1999 - Poste 2

Encore un Isaiah, cette fois loin de la peinture. Le sniper d'Arkansas n'est même pas le meilleur joueur de son équipe cette saison (shootout to Mason Jones) mais on ne peut que constater son influence sur les résultats des Razorbacks : 18 victoires pour 7 défaites avec lui, 1 victoire pour 5 défaites en son absence. Et malgré son gabarit pas du tout adapté à la NBA, malgré ses lacunes défensives, son adresse en berne offensivement (34% à trois points), le sniper vaut le coup car il crée des espaces. Plus de 10 tirs tentés à trois points par rencontre, ce n'est pas rien, des tirs difficiles qu'il réussi tout de même en partie. Ajoutez à cela très peu de pertes de balles (10%) malgré des responsabilités offensives plus grandes cette saison (de 20 à 24% d'usage) et vous obtenez un probable shooteur de qualité en NBA (89% aux LF), que vous pouvez faire courir autour des écrans pour étirer la défense adverse. De sa capacité à se renforcer sur les jambes et le buste dépendra sa bonne tenue défensive et donc ses minutes plus ou moins importantes dans la grande ligue. Mais vu le succès de Tyler Herro à Miami, il était difficile pour nous de ne pas placer Joe dans notre top 20.

 

#17 Josh Green - 198cm - 93kg - 2000 - Poste 2/3

Le compète de longue date de Nico Mannion, l'Australien, paraît être le prototype du role player. Très athlétique, bon défenseur, shooteur projetable, il prend très souvent la bonne décision. Green est un passeur sous-évalué du fait de son faible taux d'utilisation du ballon (20% USG) et de son rôle limité (coupes, spot-up). Pourtant, il excelle dans l'art de l'entry pass (pour poste bas), un des indicateurs de la bonne santé de son toucher et de sa vision de jeu. À 77% aux lancers-francs et 34% à trois points sur un peu moins de trois tentatives, on a du mal à imaginer Green comme un knockdown shooteur en NBA. Il ne sera pas non plus un initiateur, tant il ne vit que par sa main droite. Mais il est peut-être le joueur extérieur le plus efficace dans la défense loin du ballon de cette draft, forcément un plus quand on est athlétique comme lui. Fils de parents basketteurs, son pedigree rassure. Josh Green n'a sans doute pas un plafond extrêmement élevé, mais il apporte des garanties que peu d'autres prospects n'offrent.

 

#18 Kira Lewis Jr - 190cm - 80+kg - 2001 - Poste 1

Il est un des plus jeunes joueurs de cette draft, un des plus rapides, il a déjà deux saisons d'expérience en NCAA, il facture un 18-5-5 à 50% à deux points, 36 à trois points, 80 aux lancers-francs. Kira Lewis est peut-être sous côté à cette position, notamment à cause du eye test. Une expérience visuelle parfois pénible tant  la qualité de la prise de décision varie chez lui. La constance, pourtant, il l'a gagnée un peu à chaque rencontre et il apparaît donc dans le top 15-16 de quasiment chacun des membres du podcast. Sur les derniers mois, il a surtout montré une mécanique de plus en plus stable, la capacité de pull up à mi-distance mais aussi à trois points et surtout un jeu un peu plus épuré. Kira dans la raquette est léger sur ses appuis, toujours la tête levé, réagit extrêmement bien à la défense adverse et de mieux en mieux au contact. Un chat, Kira, et malgré des calembours douteux une certitude qui se renforce chez Envergure : s'il défend à un niveau correct, il peut devenir titulaire en NBA.

 

#19 Oscar Tshiebwe - 210cm - 113kg - 1999 - Poste 5

Comme beaucoup d'enfants au Congo, Oscar voulait être footballeur. Rapidement, son entourage et lui-même se sont rendus compte qu'il était davantage bâti comme La Montagne que comme Kyilian Mbappé. Alors Oscar a participé à un stage organisé par le meilleur joueur manchot de l'histoire, Bismack Byombo. Tshiebwe ne pratique donc le basketball que depuis 2014, et pourtant il paraît délicat de ne pas le sélectionner au premier tour de cette draft 2020. Pourquoi ? Voyez plutôt : 25% des rebonds défensifs quand il est sur le terrain, 18% (!!!) des rebonds offensifs, 5% de contres et presque 2% d'interceptions. Seul Freddie Gillespie, l'intérieur de Baylor, arrive à son niveau, mais il est dans son année senior. Tshiebwe, très fort, très explosif, est donc à considérer comme un gros potentiel défensif, même en NBA. Offensivement, il ne vivra pour le moment que par des lobs et des rebonds offensifs, mais ses 70% aux lancers-francs sont loins d'être rédhibitoires. Son profil n'est pas rare, mais il excelle dans tout ce qu'il sait faire, alors pour nous c'est lottery. On espère secrètement un costume saumon pour Adam Silver à la draft afin de légender une photo : Oscar et Adam-en-rose.

 

#20 Devin Vassell - 198cm - 82kg - 2000 - Poste 3

Au milieu des athlètes de Florida State, il est celui qui a su attirer l'oeil des scouts grâce à deux choses : sa polyvalence défensive (défend de 1 à 4 voire 5 en NCAA) et son tir (53-41-73 pour les %). U e mécanique très haute, une capacité à tirer au-dessus de la main tendue du défenseur adverse, Vassell a tellement progressé entre son année freshman et son année sophomore qu'il est permis de croire qu'il progressera encore. Son adresse aux lancers-francs peut laisser à désirer, mais le geste est pur, il peut shooter arrêté ou après mouvement, même après un petit dribble mi-distance. Efficace et redoutable en défense, il saura à coup sûr couvrir les postes 2 et 3 NBA, même les 1 et 4 selon les observations que nous avons pu faire lors d'un récent podcast. Pour nous le meilleur 3&D "pûr" de cette cuvée. 

 

#21 Cassius Stanley - 195cm - 88kg - 1999 - Poste 2/3

Probablement le meilleur athlète de la draft, Stanley s'est fait connaître sur les réseaux sociaux en battant le record de détente de Zion Williamson lors de sa rentrée à Duke. Le Blue Devil a fait bien plus que ça ensuite, montrant petit à petit aux observateurs qu'il était peut-être le meilleur prospect de l'équipe de Coach K, en tout cas dans notre ranking le plus consensuel. Car ce qu'il y a de plus consensuel pour des observateurs de la draft, ce sont les capacités athlétiques. Elles permettent de projeter Cassius comme un bon finisseur au cercle et un défenseuf sur l'homme efficace. Il a également shooté à 36% de loin et 73% aux lancers-francs, des marques loin d'être indignes. Mais Stanley est encore vert, il a du mal à enciasser le contact et montrer son toucher de près (58% de réussite au cercle) et semble branché sur courant alternatif. Un projet.

 

#22 Tyrese Haliburton - 196cm - 79kg - 2000 - Poste 1/2

Son skillset, c'est son cerveau. Si on devait écrire le CV de Tyrese on commencerait et terminerait par cette phrase. Haliburton est le seul arrière ou presque de cette draft capable d'anticiper suffisamment en défense pour gêner, loin du ballon, le système adverse. En attaque, il perd extrêmement peu de ballons malgré de grosses responsabilité. il tire à 42% de loin sur 5,6 tentatives, et à 82% aux lancers-francs. Trois choses nous gênent. Sa carrure frêle va selon nous l'empêcher d'être le défenseur polyvalent et impactant qu'il pourrait être vu sa compréhension. Sa mécanique de tir n'est pas complètement cassée mais il lui est quasi-impossible de shooter en sortie de dribble, forcément limitant pour un arrière. Il crée très rarement le décalage seul, sans l'aide d'un écran. On le projette donc, dans le meilleur des cas, en sixième ou septième homme de luxe, capable d'orchestrer une attaque et une défense grâce à son QI développé. Pas top 10 (contrairement à beaucoup).

 

#23 Zeke Nnaji - 211cm - 104kg - 2001 - Poste 5

De l'énergie à revendre, des dunks rageurs, un peu de toucher mi-distance : voici Zeke. Très tôt dans la saison il a fait parler de lui, plus qu'un figurant à côté du duo Mannion-Green, tôt dans la saison nous l'avons donc repéré et nous en avons parlé dans notre podcast. Nnaji attire par son efficacité, avec une réussite au cercle (66%) comme aux lancers-francs (76%) vraiment satisfaisantes pour un freshman. Il rassure avec un production au rebond meilleure que ce que laisse présager son physique encore un peu frêle (11/match, 20%reb Def, 11% RebOff). Il inquiète par un manque de protection de cercle par rapport à sa taille (manque de timing et de vision), mais aussi par sa Nico dépendance. Avec le chef Mannion, Zeke se gave de panier où il est mis en bonne situation contre des adversaires souvent plus petits, plus faibles. Face à Okongwu et Stewart il n'a pas démérité mais n'a pas dominé. Sort-il suffisamment du lot des rim runners pour mériter un top 30 ? On partie pour l'instant sur un oui.

 

#24 Saddiq Bey - 203cm - 99kg - 1999 - Poste 3/4

Costaud avec un toucher soyeux, Saddiq Bey a quasiment la même réussite sur ses tirs ouverts à trois points que lorsqu'il est contesté. Au total 16 points par match à près de 45% à trois points (5,6 tentatives) et 77% aux lancers-francs, Saddiq peut tranquillement s'imaginer poncer le corner d'une attaque NBA qui tourne bien, à l'instar d'un Duncan Robinson (<3) chez le Heat. Il perd très peu de ballons, il sort de l'école Villanova, franchement réputée pour tailler de bons role players pour la NBA (DiVincenzo, Hart, Brunson), reste la question de ses capacités défensives. S'il pourra probablement "ralentir" les postes 3/4 adverses qui l'attaqueront, sa capacité à "tenir" les postes 1/2 sur des switchs décidera sans doute de son temps de jeu. La protection du cercle et la défense sur des guards explosifs ne semblant pas être des garanties, il reste hors du top 20.

 

#25 Precious Achiuwa - 206cm - 95kg - 1999 - Poste 4/5

Le prénom le plus hype de la draft, et un profil de "3&D" en tant que big man qui fait saliver quelques scouts. Effectivement, Achiuwa sait parfois switcher avec brio sur des petits, mais aussi contenir des bourrins sans cou au poste bas. Oui, son 32% de réussite à trois points représente un bel espoir pour "stretcher" le terrain, d'autant qu'il est athlétique et également capable d'aller chercher des alley oops assez haut. Mais : 60% aux lancers francs, beaucoup de pertes de balles, un QI qui semble limité, un âge avancé pour un freshman. Voilà qui freine nos ardeurs et nous empêche d'affirmer avec certitude la préciosité d'Achiuwa.

 

#26 Vernon Carey Jr - 209cm - 120kg - 2001 - Poste 5

Encore un grand ? Les pivots sont morts paraît-il, mais certains dans l'équipe y croient encore, comme Lara Fabian. Il faut dire que le gros Vernon s'avance avec des arguments : un jeu de pieds superbe, des mains très adroites, une force suffisante pour soulever ses 120 kilos, faire bouger sa carcasse. Comme souvent avec ce genre de profil on se demande : peut-il survivre dans la NBA du small ball, celle qui recherche le maillon faible adverse et l'exploite jusqu'à l'os ? Vernon Carey est-il "le Maillon Faible au-revoir" ? On sait qu'offensivement et au rebond, bref dans la raquette, il a le niveau pour avoir un impact en NBA (+5% de contres quand même). Son jeu au périmètre reste un point d'interrogation, avec la petite lueur d'espoir qui nous caractérise : Vernon semble avoir du QI et du basket.

 

#27 Jordan Nwora - 202cm - 100kg - 1998 - Poste 3

Le Camerounais a profité d'une saison un peu étrange en NCAA pour tirer son épingle du jeu côté scoring. Résultat six tentatives par match à trois points pour une réussite de 40%, 81% aux lancers-francs, il semble quasiment certain qu'il sera une menace lointaine même en NBA, pour le moment uniquement en catch ans shoot. Défensivement, Nwora a du coffre mais manque peut-être de latéralité pour pouvoir prétendre à être autre chose qu'un joueur de banc. Dans une ligue qui valorise plus que jamais le tir, s'il tient son vis-à-vis et reste intelligent dans le jeu d'équipe comme à Louisville, il pourrait se tailler une place en classe business ($$).

 

#28 Scottie Lewis - 196cm - 84kg - 2000 - Poste 2/3

Du feu dans les jambes et des mains hyperactives, Scottie est avec Edwards et Okoro le meilleur défenseur de cette draft sur les postes extérieurs. Contrairement à ses deux comparses on le classe en fin de premier tour pour une bonne et simple raison : il n'a rien montré ou presque en attaque cette année. Avec 16% de taux d'usage à peine, il faut dire que ce n'était pas gagné, mais Scottie s'est quand-même débrouillé pour perdre trop de ballons, ne se rendre au cercle que trop rarement (bien dommage quand on a sa capacité athlétique) et prendre des décisions encore trop lentes pour fluidifier le jeu de son équipe. Malgré celà, il shoote à 36% à trois points et 81% aux lancers-francs, peut défendre au moins deux positions. La clé selon nous : une compréhension accélérée par un role précis en NBA et une musculature express pour arriver à défendre sur les postes 2 et 3 très puissants. À ne pas écarter trop vite.

 

#29 Cassius Winston - 185cm - 83kg - 1998 - Poste 1

Dans la catégorie "meneurs expérimentés", cette draft est fournie et bien malin celui qui saura dénicher parmi la dizaine de noms les deux ou trois pépites qui auront un rôle dans la Grande Ligue. Pour nous, Cassius est le mieux placé, pour plusieurs raisons. D'abord, un QI basket élevé, que ça soit en attaque (36% des paniers de ses coéquipiers viennent d'une de ses passes décisives) ou en défense. Ensuite, la capacité à se créer son propre tir et de punir les switchs grâce à des step backs bien sentis. Puis, un gabarit trappu et des mains actives, lui permettant sans doute de résister aux assaults des guards des autres second unit en NBA. Néanmoins, dans la rugueuse Big Ten il n'a tiré qu'à 52% au cercle avec Michigan State et défendait rarement sur le meilleur arrière adverse. À tenter.

 

#30 Jahmius Ramsey - 195cm - 87kg - 2001 - Poste 2/3

Un prénom à l'ortographe douteuse, une expression capillaire développée, une fac' reconnue pour faire progresser ses ouailles (Texas Tech) : Ramsey avait tout pour nous plaire. Pourtant nous sommes toujours partagés, car si son toucher et son tir ne sont pas en question (42% de loin avec une gestuelle correcte), Jahmius reste un shooteur de rythme (64% LF) et a bien du mal à développer du danger offensif autrement que via son tir. Le QI et le volonté de partager la gonfle sont là (2 AST/match) mais on l'a rarement vu prendre le dessus sur un adversaire direct (peu de lancers-francs provoqués) ou aller finir au cercle avec autorité (53% de réussite). On espère donc que la défense sera à la hauteur, le système de Texas Tech est connu pour masquer les imperfections et booster l'attention collective.

 

De 31 à 41

# 31Yam Madar : meneur israélien hyperactif, capable de défendre et de shooter

#32 Amar Sylla : sénégalais protecteur de cercle d'élite, avec un jeu offensif en construction

#33 Paul Reed : excellent défenseur d'équipe et protecteur de raquette, à voir s'il peut shooter pour aller plus haut (comme Tina Arena)

#34 Ayo Dosunmu : meneur/arrière supersonique, tonique, très efficace au cercle, beaucoup moins quand il s'en éloigne

#35 Ochai Agbaji : gros potentiel défensif, sur au moins 3 positions, reste à savoir s'il peut shooter et aller au cercle

#36 Killian Tillie : tir, défense, cerveau, la qualité française ma gueule. Attention aux blessures.

#37 Tre Jones : défense, chef d'orchestre, tiru en progression, le frère de Tyus pourrait être un steal

#38 Aleksej Pokusevski : hyper grand et long, très très doué de ses mains par rapport à sa taille, peut shooter, driver, passer. Mais tellement fin qu'on craint la marche physique trop haute.

#39 Corey Kispert : avec les 2 frenchies l'autre joueur de Gonzaga de ce 30-40. Il shoote beaucoup et bien, il est intelligent. Ça compte en NBA 2020's.

#40 Devon Dotson : Encore un meneur expérimenté, celui-ci va très vite, peut shooter, et défendre. Manque de taille, un peu.

#41 Joël Ayayi : grosse progression dans la lecture de jeu, joueur long, qui défend, et qui a stabilisé son tir. Cocorico.

 

Ensuite ? P.Williams, F.Petrusev, P.Pritchard, M.Howard, M.Powell, J.Robinson-Earl...