Il est nécessaire, par souci d'honnêteté, de vous prévenir que l'auteur de ces lignes aime Josh Green d'amour. Cela ne présage ni de bonnes ni de mauvaises choses pour l'avenir de l'Australien, en revanche un biais esthétique pourrait être présent au cours de sa description. Green a le potentiel de devenir comme son homonyme des Lakers : un role player en or. Plusieurs raisons à cela, d'abord son état d'esprit, irréprochable et déjà professionnel, puis ses qualités sur le terrain. Physiquement bâti pour bien défendre au moins trois positions, Green est un des athlètes les plus sous côté de la draft, car il ne recherche pas le flashy.

Joueur d'équipe par excellence, il sait se mettre de côté pour laisser briller la star, en l'occurence Nico Mannion (ou Zeke Nnaji) qu'il a pratiqué à Arizona mais aussi auparavant en high school. Bien sûr, il n'est pas à l'aise pour jouer un pick'n roll, défier son vis-à-vis en un-contre-un, tout ce qui élève le "plafond", le potentiel des prospects. Mais pour tout le reste, on mise sur l'assurance d'un garçon qui sait où il va. Peut-être manque-t-il de soif de succès, de rage de réussir ? Sinon, Green Light.