Bad shot maker. Trois mots qui définice le mieux Cam Thomas. Tout au long de la saison, le joueur de LSU a montré qu'il pouvait marquer de n'importe où sur le parquet et de toutes les manières possibles. Notamment le catch-and-shoot. Et surtout à trois points (32% de ses 3's arrivent d'une passe). Sur l'ensemble de la saison, l'ancien de la Oak Hill Academy a tenter plus de sept tirs primés par match (7,2) pour une réussite à 32% (68/208). Une moyenne basse qui s'explique surtout par la difficiluté de ses tentatives.

Et aussi de sa sélection de tir. Pas toujours réfléchis, ses nombreux tirs devront être mieux sélectionnés une fois en NBA. Option numéro 1, ou deux, des Tigers, il avait carte blanche sur le terrain. Parfois, il pouvait donc un peu s'emporter de ses délires et sortir des 2 sur 8 (vs. Sam Houston State), 1/8 (vs. Georgia), 3/10 (.vs Florida) ou 3/13 (vs. Mississippi State). Bien luné, c'est 3/5 (vs. Michigan), 4/6 (vs. Arkansas) ou 5/11 (vs. Texas A&M).

Le positif, Cam Thomas n'est pas qu'un simple shooter à trois points. Le Tiger est également à l'aise à mi-distance (83/210 aux tirs - 39% de réussite). Une vraie capacité, qui à l'avenir, pourrait devenir une réelle force dans la connaissance de son jeu couplée à la lecture des défenses adverses. Près du cercle, il tente des fois le coup. Mais cela se termine souvent en floater. Peur du contact ? A voir.

Le négatif, de l'autre côté du terrain, Cam Thomas peut mieux faire. La défense n'est clairement pas sa tasse de thé. A plusieurs reprises, le freshman a eu quelques absences qui ont porté préjudice à son équipe. En NBA, il devra passer un cap afin de ne pas être un maillon faible de son équipe.

En terme de physique, Cam est prêt pour la NBA mais, à l'image de Jamal Murray ou Immanuel Quickley, arrivera-t-il à devenir un deuxième porteur/initiateur ? Si oui, il aura tout gagné. Car il est, à cet instant, difficile de l'imaginer durer dans la ligue avec uniquement les choses vues avec LSU.

Projection : milieu premier tour.