Il y a 2 ans
Points forts
- playmaking
- jeu en transition
- marge de progression
Décent, mais à travailler
- tir longue distance
- agressivité vers le cercle
Points faibles
- apport défensif
- jeu sans ballon
Dyson Daniels est un meneur australien qui évolue avec la G League Ignite dans la ligue mineur créée par la NBA. À 7 ans, il démarre le basket, bassiné par son père qui a joué pour l’université de NC State avant de faire une carrière professionnel honorable en Australie. En 2019, Daniels a rejoint la NBA Global Academy, un centre d'entraînement de basket-ball d'élite à Canberra. Cette année, il a décidé de s’engager dans le monde professionnel avec la G League Ignite qui est un programme de développement pour les jeunes qui souhaite se présenter à la Draft NBA. Malgré de nombreuses offres d’universités prestigieuses et du programme ‘’Next Star Program’’ en NBL, les exemples de réussites comme Jalen Green et d’autres ont surement eu une influence positive sur sa décision. Dyson est bien connu au niveau international, il a participé à plusieurs compétitions de jeunes avec l’équipe nationale australienne dont cet été en Lettonie pour la Coupe du Monde FIBA U19 où il a affronté d’autre prospects pour la prochaine Draft NBA 2022.
1m98 pour 90kg avec une envergure de 204 cm, Dyson n’est pas un athlète qui impressionnera les scouts. Ce n’est pas un joueur qui a des qualités d’explosivité ou de puissance qui vont attirer les regards.
Du coté offensif, il est le porteur de balle de son équipe donc l’initiateur des attaques. Il y a une amélioration par rapport à son handle lors du début de saison en G League, ce qui lui permet de mieux voyager balle en mains. Bon playmaker, il trouve facilement ses coéquipiers grâce à sa vision du jeu avec ses passes à 2 mains ou 1 mains pour le joueur qui se trouve dans le corner ou lorsqu’il drive pour trouver son pivot. Il a une bonne lecture des pick-n-roll, il maitrise les transitions sans problème avec ses passes tranchantes. Le point positif, c’est qu’il tourne à 61 passes décisives depuis le début de la saison et 33 pertes de balles, un bon ratio pour un jeune meneur qui démarre en pro. Son tir reste à travailler surtout à longue distance où il tourne à 30%, 13 tirs à 3 points mis sur 51 tentatives, il prend peu d’initiative au niveau du shoot car il n’est pas toujours en réussite. Son premier pas et son manque de puissance verticale lui pose un problème lorsqu’il drive pour aller au cercle : il a du mal à prendre l’avantage sur ses adversaires donc il commence sa finition loin du cercle. Il manque d’agressivité offensive, il va trop peu sur la ligne des lancers-francs.
Du coté défensif, Dyson n’a pas un grand rôle, en ce moment il n’est pas prêt défensivement pour la NBA. Malgré une belle envergure et une taille qui apprivoise les 2m, il a du mal à s’imposer défensivement. Son gabarit devrait lui apporter de la polyvalence défensive avec ses longs bras mais on est encore loin de tout ça. Son QI basket lui permet de faire plusieurs interceptions par match grâce à sa lecture de jeu. Il n’hésite pas à prendre les rebonds des 2 côtés du terrain.
Le caractère d’un joueur est une donnée importante pour les scouts et je pense que Dyson peut exceller dans se domaine, je le vois comme un joueur généreux (même un peu trop), c’est un joueur d’équipe qui fait briller le collectif en faisant jouer les autres.
En conclusion, Dyson Daniels est projeté haut pour la draft NBA 2022. Il est encore très jeune et donc il a une grosse marge de progression que ce soit sur ses points forts comme le playmaking ou ses défauts. Un rôle de meneur back up gestionnaire se tend à lui pour peut-être avec le temps être le meneur titulaire d’une équipe NBA.