Fils de Jason Richardson, notamment ancien des Golden State Warriors, Jase Richardson sort d'un cursus à Columbus avec son frère Jaxon ainsi que les jumeaux Cameron et Cayden Boozer (Duke). En NCAA, il décide de rejoindre l'ancienne faculté du paternel et s'engage à Michigan State. Là-bas, l'arrière est installé dans un rôle en sortie de banc mais ses prestations le font entrer dans le cinq majeur de Tom Izzo sur la fin de saison.

En attaque, il arrive à briller malgré un contexte qui ne lui permet pas forcément de montrer l'ensemble de ses qualités. Pourtant, il s'en sort assez bien puisqu'il termine la saison régulière en tant que deuxième scorer des Spartans avec un peu plus de 11 points de moyenne (derrière Jaden Akins et ses 13 points) malgré un taux d'usage inférieur à 20% (18% - le septième de son équipe). Des points qu'il inscrit sur attaque du panier et à trois points. Au cercle, il affiche 71% de réussite (52/73) en tirant sur catch-and-drive et transition.

Malheureusement, on le voit très peu balle en main et attaquer le panier par le simple biais de son premier pas (limité). Des phases, uniquement main gauche comme tout gaucher qui se respecte, où il montre sa rapidité. Pour autant, par flashes, on a pu observer un joueur capable d'évoluer avec un écran. Il s'en sert principalement pour terminer au panier ou tirer en sortie de dribble. N'ayant pas trop le ballon en main, il est difficile de juger son playmaking. Sur ce qu'il montre à Michigan State, c'est l'une des faiblesses de son jeu mais encore une fois difficile d'être catégorique vu le contexte dans lequel il évolue.

Idem pour le tir à trois points. Les chiffres sont de son côté avec une réussite globale de 38% sur près de trois tentatives par match (33/85 en 30 matches). Un chiffre assez similaire à ce qu'on a pu observer durant la période AAU estivale où il termine avec 34% de réussite en 17 matches (20/59). Dans cette zone du terrain, il dégaine essentiellement en catch-and-shoot mais il n'est pas rare de le voir utiliser le step-back pour créer l'espace avec le défenseur et ensuite prendre le tir. 

Défensivement, il est aussi positif qu'en attaque. On-ball, on a un joueur actif et difficile à battre même s'il peut sans doute mieux faire par moment. Loin du ballon, le regard est actif et il coupe bien les lignes de passes adverses. Maintenant, son physique (taille+envergure) ne lui permet pas d'être polyvalent. Au niveau supérieur, il est difficile de l'imaginer défendre sur plus que les arrières.

Projection : premier tour.