Il y a 8 mois
Points forts
- Corps
- Scorer intérieur et exterieur
- Rebonds
Décent, mais à travailler
- Trois points
- Protection cercle
- Contre
Points faibles
- Physique
- Moins d'impact contre forts intérieurs
Transfuge d’Oregon pour l’Indiana, Kel’El Ware retrouve des couleurs sous Mike Woodson. Chez les Hoosiers, il joue deux fois plus que la saison passée et logiquement l’ensemble de ses statistiques ont évolué. Dans l’Indiana, il affiche 14 points, 9 rebonds, 1.6 contre et 2 passes de moyenne.
Arrivé en NCAA avec l’étiquette d’un joueur côté, le natif de l’Arkansas a vite déchanté sous Dana Altman chez les Ducks d’Oregon. Cette saison, l’intérieur US revit du côté des Hoosiers d’Indiana. Notamment en attaque. C’est principalement par ses performances de ce côté du terrain qu’il est intéressant pour le niveau supérieur. Du haut de ses 2.13 m, il peut avoir un impact sous le panier mais aussi derrière la ligne à trois points. Près du cercle, il score 70% du temps (54/77 après 17 matches dont 31/34 au dunk). Des tirs qui représentent près de la moitié de ses tentatives. Dans cette partie du terrain, ses points proviennent de hook-shot, principalement main droite, sur du alley-oop, de seconde chance, mais aussi en pick-and-roll. Le point négatif se trouve au sol. Le jeu de pied n’est pas le meilleur. Balle en main, il est rare de le voir gagner un duel par son footwork. Le physique pose aussi souci par moments. Notamment contre des bigs plus larges et forts que lui.
Durant la saison, il a d’ailleurs souvent été bien moins impactant face à des intérieurs de référence. Sur ces matches-là, il a souvent eu beaucoup moins de tirs et une réussite en baisse. Contre Zach Eday : 2/6 dont 1/3 à trois points et zéro lancers-francs pour un total de 5 points. Contre Felix Okpara : 4/10 avec seulement un tir longue distance tenté (et raté), il termine avec 8 points dont zéro lancers-francs. Face à Hunter Dickinson : 3/12, 0/2 à trois points, 11 points au final, dont 6 lancers. Face à Donovan Clingan : 2/10 dont 2.4 à trois points, 11 points dont 6 lancers. Compliqué donc quand il faut le projeter en NBA où il rencontrera des intérieurs toujours meilleurs que lui et souvent avec un physique supérieur.
On note toutefois une capacité à pouvoir écarter le jeu. Intéressant et non négligeable pour la suite de son parcours. Cette saison, il affiche 40% de réussite à trois points (trailer, pick-and-pop, C&S, pull-up) mais l’échantillon reste assez faible. Il ne prend, en moyenne, que 1.4 tir longue distance (10/24 après 17 matches joués). Lors de sa saison à Oregon, il avait terminé avec un 15/55 (27% - 1.3 tentative). Il faudra observer l’évolution sur un parquet plus large et une ligne à trois points plus loin. Est-ce que cela peut avoir un impact sur ses pourcentages.
Concernant la défense, on remarque assez vite sa capacité à protéger le panier et contrer (sur un contre un ou en aide défensive). Bien aidé par son envergure impressionnante de 2.30 m. On se retrouve toutefois face à un joueur limité sur la défense sur pick-and-roll. Le physique, dans les un contre un sous panier, est un souci également. Il n’est pas rare de le voir ne pas tenir les contacts. Éléments à regarder de près une fois en NBA.
Projection : entre picks 25 et 50