Pendant sa première année et demie à Kentucky, Immanuel Quickley était une déception du côté de Lexington. Puis 2020 est arrivé, et Quickley a commencé à ne plus rater un tir. Résultat, l'arrière a été élu joueur de l'année en SEC et s'est remis sur les radars de la Draft. 

Quand on regarde la saison de Quickley, ses statistiques aux shoots sont très impressionantes : quasiment 43% à 3pts et 92% aux lancers-francs, ce qui laisse à penser que le tir extérieur sera son arme la plus fiable pour s'imposer en NBA. Il n'avait pas le ballon en main pour créer (c'était plus le rôle d'Ashton Hagans et Tyrese Maxey) et devait simplement courir, sortir des écrans et sanctionner de loin. Son volume de tir a augmenté au fur et à mesure de l'année, avec de plus en plus de responsabilités et surtout une adresse qui n'a fait qu'augmenté. La question pour son futur NBA sera de jauger ses capacités à ajouter d'autres choses à son arsenal offensif : à part les spécialistes du tir (les Kyle Korver, Steve Novak ou encore James Jones), il est difficile de faire carrière seulement en vivant du shoot extérieur, il faut avoir des pourcentages de très haute voltige pour survivre dans une rotation NBA. Comme on a peu vu Quickley faire autre chose que shooter, délicat de faire une projection totale. 

Défensivement, Quickley faisait le boulot sans être élite. Il est un peu petit pour défendre plusieurs profils sur les extérieurs, mais il compense par une grosse envie, une belle vitesse de pieds et donc peu d'erreurs loin du ballon. Il jouait aux côtés d'un énorme défenseur NCAA (Ashton Hagans), il devait donc éviter les erreurs et simplement suivre les shooters adverses. 

Immanuel Quickley sait shooter. Il l'a même très bien fait cette saison pour John Calipari. Mais il devra prouver qu'il peut faire plus ou simplement rester ce shooter léthale qu'il a été durant les matchs de conférence SEC en 2019-2020.