Il y a 8 mois
Points forts
- Le trois points
- Vitesse balle en main
- Finition au cercle
- Né en 2005
Décent, mais à travailler
- Création pour les autres
- Utilisation du mid-range
- Défense
- Premier pas
Points faibles
- Taille
- Corps
- Quel rôle défensif en NBA ?
Recrue phare de la promotion 2024 de Kentucky, Robert « Rob » Dillingham a mis du temps avant de trouver sa place chez les Wildcats. Utilisé en sortie de banc depuis le début de la saison, Rob Dillingham est au fil des rencontres devenu un joueur clé de John Calipari. En 22 matches joués, l’arrière compile 15 points, 4 passes, 1.2 interception et 3 rebonds de moyenne.
Le natif de Hickory (North Carolina) se situe en haut des boards principalement par son attaque. Notamment le tir. Cette saison, l’arrière se montre létal à trois points avec une réussite de 44% avec 4.5 tentatives par rencontre (44/100). Ces shoots à trois points représentent 40% de ses tirs sur la saison. Des tirs primés en catch-and-shoot mais la majorité sont en pull-up. Notamment après les écrans posés par ses intérieurs mais aussi en transition, sur step-back. Des picks qui lui permettent aussi d’aller au panier et terminer près du cercle. Dans cette zone du terrain, il connaît une réussite de 53% (43/80).
Autre élément important du jeu de Rob Dillingham : sa vitesse. L’arrière des Wildcats est extrêmement rapide balle en main. Une capacité d’accélération qui lui ouvre le chemin du panier, notamment sur open-court. Une fois son vis-à-vis battu, il peut terminer sans soucis. Il utilise ses bras (1.93 m d'envegure) et son hang-time pour battre les défenseurs qui se présentent entre lui et le panier. Les floaters et runners sont aussi présents dans ses finitions après drive. Balle en main, il est également en capacité d’initier le pick-and-roll/pop. Des phases de jeu qui restent limitées mais qui se présentent de plus en plus dans son jeu.
Outre après le pick, Rob Dillingham sait passer dans le jeu, aussi bien sur phases rapides qu’arrêtées. On retrouve du alley-oop en transition et contre-attaques, des drive-and-kicks, passes pour les coupes et renversements à l’opposé sur phases arrêtées. L’arsenal est encore limité mais il fait la différence en trouvant les bons décollages.
Défensivement, Rob Dillingham se retrouve souvent sur le porteur de balle. La position n’est pas conventionnelle avec des jambes assez raides mais un buste vers l'avant. Ce qui donne l’impression d’être en bonne position. Pour autant, il n’est pas battu si régulièrement sur le premier pas. A côté, la latéralité est moyenne. Off-ball, on est face à un joueur qui prend l’information. On observe aussi une bonne habitude à l’interception avec un 1.2 steal en moyenne par match. En NCAA, l'arrière fait le travail et ne rechigne pas à défendre. Maintenant, ses 1.90 m le limite dans la polyvalence et ce sera également en NBA où il ne pourra défendre uniquement sur les arrières.
Projection : Lottery pick