Championnat du Monde u19 (2023)
6.1 points, 2.9 passes et 1.7 interception de moyenne

Utilisé en sortie de banc, le meneur de Valence a été un moins à son avantage lors de championnat du monde u19. Il a traversé la phase de groupe comme un fantôme en étant totalement à côté de ses pompes. Sans impact en tant qu’initiateur et ciblé défensivement par les adversaires. Sergio De Larrea s’en sort off-ball mais reste en difficulté en défense homme-à-homme. Il n’a pas la latéralité suffisante pour contenir ses vis-à-vis et il est toujours en difficulté lorsqu’il doit défendre les pick-and-roll. Heureusement, il s’est réveillé sur la phase finale. Bien plus à son avantage balle en main, il a délivré des passes que lui seul voit. Toutefois, le tir n’est pas toujours fixé et reste donc un point faible de son jeu.

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Championnat du Monde u17 (juin 2022)

6.3 points, 1.9 rebonds, 3.6 passes de moyenne en 18 minutes de temps de jeu

Attendu après un tournoi ANGT à Belgrade impressionnant, le grand meneur de Valence a connu un coup de moins bien dans une équipe pourtant plus talentueuse que Valence.

Sergio De Larrea reste un meneur de jeu qui voit tout avant tout le monde. La passe reste son atout numéro un. Malgré seulement 3.6 passes décisives sur le tournoi, le Valencian a ce petit truc qui fait la différence. Il crée le bon décalage de façons différentes, sur pick(n-roll/n-pop), sur phases arrêtées ou en transition. La progression se fera sur la sélection car il perd encore beaucoup de ballons (3.6 en moyenne).

Le tir est aussi un élément qu’il va devoir améliorer. Relativement en réussite sur l’ensemble du tournoi, le tir n’en reste pas moins très plat. Un changement à surveiller dans les années à venir. Mais cela ne l’empêche pas de pouvoir dégainer en sortie de dribble et en catch-and-shoot. A Malaga, l’Ibérique a tiré à 37% à trois points (6/16) et 77% sur la ligne des lancers (10/13).

En défense, Sergio De Larrea peut switcher sur les postes extérieurs et est toujours attentif en un contre un mais aussi loin du ballon.

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ANGT Belgrade (février 2022)

Un des plus jeunes joueurs de l’effectif espagnol, le meneur Sergio De Larrea était pourtant l’un des deux maîtres du jeu valencien, avec Lucas Mari. Il a terminé le tournoi avec une ligne statistiques impressionnante : 17.5 points, 8.5 rebonds, 5.5 passes et 2 interceptions. Le seul hic visible, ses 6.5 pertes de balles de moyenne sur les quatre rencontres (26 au total).

Dans le jeu, l’espagnol est tout aussi impressionnant que ses statistiques le laisse entendre. Grand meneur de jeu, capable également d’évoluer en tant qu’arrière, voir même ailier chez les jeunes, Sergio De Larrea a montré une grande palette offensive, notamment à la passe. Sans doute LE point fort du valencien. L’espagnol a montré qu’il savait passer de différentes manières : une main, deux mains, gauche, droite, direct, au sol, avec de l’effet. Et tout ça, à l’arrêt comme en course. Il lui reste cependant à tenter moins de passes difficiles. Une envie de trouver le bon coéquipier qui mène à un nombre astronomique de pertes de balles. Le point noir de son tournoi. Toujours en attaque, le tir est l’autre force de Sergio De Larrea. La forme est correcte, tout comme les pourcentages (excepté à trois points, avec un 4/15). L’espagnol peut tirer de n’importe où sur le terrain et de manière diversifiée. Durant le tournoi, on l’a observé prendre des pull-up à mi-distance et à trois points, mais aussi du catch-and-shoot. La marge de progression se trouve surtout dans la création pour soi et de son tir, ainsi que dans l’attaque du cercle. Le voir cet été dans un autre contexte avec la sélection espagnole sera intéressant.

En défense, c’est moins ça. Il donne tellement en attaque que la défense passe au second plan. Si il est fort du haut du corps, sa défense sur l’homme est totalement à revoir. Souvent trop près de son défenseur, un pas, même lent, et le voilà dépassé. Toutefois, il est un peu meilleur sur la défense loin du ballon. En témoigne ses deux interceptions de moyenne. Son activité sur l’homme et sur les lignes de passe lui permet de combler son manque sur l’homme. Pour synthétiser, Sergio De Larrea est un fort passeur, capable de mettre dedans de n’importe où mais qui est encore un peu soft et en manque d’endurance (il a plusieurs fois demandé à souffler à son banc) dont la défense est perfectible.