Chaque année, la soirée de la draft nous réserve son lot de surprises. Il faudra être préparé lorsque des joueurs seront draftés 10 places plus haut que leur projection, et que d'autres dont vous n'avez jamais entendu le nom se retrouveront en fin de premier tour. Et à l'inverse quand des joueurs présents dans la fameuse "Green Room"  (réservée aux top prospects), vont passer une soirée bien plus longue que prévue et qui ne cacheront pas leur mécontentement au moment où il seront appelés. Moment d'apogée de longues années où la cote des prospects évolue sans cesse, ce 22 juin marquera encore un moment charnière pour chacun d'entre eux. Alors déception ou bonne surprise, il est temps de passer en revue certains talents qui pourraient continuer leur ascension, et d'autres qui pourraient rester assis plus longtemps qu'ils ne l'avaient imaginé. 

 

Objectif : ruiner les Mocks Draft

 

Bilal Coulibaly, Boulogne-Levallois :

Stats (Jeep Elite) : 19.7 min/match ; 5.91 points/match ; 3.06 rebonds/match ; 0.97 assists/match

En début de saison, très peu connaissait le nom de Bilal Coulibaly, et encore moins sur le continent américain. A Envergure, on vous en parlait dans notre classement des prospects LNB Espoirs il y a un an. Bilal était alors la bonne surprise, et le jeune homme au visage poupon qui aura toujours 18 ans le soir de la draft, ne s'est pas contenté d'être simplement une bonne surprise. Profitant de toute la médiatisation qu'apporte Victor Wembanyama, son coéquipier chez les Mets, Coulibaly a su en tirer profit et répondre aux attentes de son coach sur le peu de minutes qui lui étaient données en début de saison, pour progressivement rester sur le parquet de plus en plus longtemps, laisser la ligue Espoir derrière lui, et devenir un élément essentiel de son équipe.

Dépassant les 2 mètres, quand on regarde son physique il est difficile de ne pas l'imaginer en NBA ; une taille idéale, des longs bras, et surtout super aérien avec une grande facilité pour aller claquer des dunk/putback. Avec un grand potentiel défensif, il se révèle déjà sur ses performances avec les Mets, où on aperçoit forcément son impact de ce coté du terrain. Très bon dans sa défense loin du ballon, il est aussi à l'aise on ball, capable de rester au contact de son adversaire, très discipliné, des mains actives, un gros moteur et une grande rapidité à effectuer ses close-outs. On peut aisément projeter un joueur qui pourra défendre sur plusieurs positions en NBA même s'il devra prendre un peu en masse comme beaucoup de joueurs de son âge. De l'autre coté du terrain, ses bonnes dispositions athlétiques et un bon handle lui permettent d'accéder au cercle et de finir avec une bonne efficacité. Au niveau du shoot, sur un petit volume il est à 38% en BetClic mais on l'a vu moins efficace en Ligue Espoirs avec un volume plus conséquent. Toutefois un shoot fiable à son âge est peu commun.

A force de répéter les bonnes performances dans des matchs professionnels de haut niveau en étant même parfois l'un des meilleurs joueurs sur le parquet des playoffs de la BetClic Elite, avec un profil si NBA compatible, et aussi avec les petits tweets d'un Wemby toujours plus élogieux concernant son jeune coéquipier, la cote de Coulibaly pour la draft ne cesse de grimper. Jonathan Wasserman, spécialiste Draft et insider pour Bleacher Report raconte même qu'une promesse lui aurait été faite par une équipe dans la lottery. Alors l'ascension du jeune phénomène français peut-elle atteindre le top 10 de la draft ? Dans tous les cas, deux français dans le top 10 de la Draft, ce serait beau et assez historique.

 

Ben Sheppard, Belmont : 

Stats : 34.3 min/match ; 18.84 points/match ; 5.22 rebonds/match ; 2.91 assists/match

Quand on joue à Belmont en Missouri Valley Conference, savoir répondre présent au bon moment est un atout primordial. Avec 25 pts à 8 sur 10 aux tirs en moins de 20 minutes et une impression visuelle accompagnant parfaitement ses chiffres lors d'un des scrimmages du NBA Combine, Ben Sheppard a parfaitement utilisé l'évènement de Chicago pour rappeler aux scouts qu'il était important de surligner son nom et de retourner voir son film en MVC. Car si le poste 2/3 des Bruins a brillé, on est très loin d'une simple explosion d'un soir tant les qualités qu'il montre depuis plusieurs années dans le Missouri sont très intéressantes.

Excellent joueur off ball, Ben possède un arsenal complet pour briller sans avoir besoin d'un gros taux d'usage, ce qui pourrait permettre une transition fluide en NBA. Joueur rapide, doté d'un bon footwork et de très bon timings, il se montre incisif pour éliminer les closeouts adverses. Sa menace en catch & shoot étant sérieuse (41.5% sur 6 tentatives par match cette saison), il peut exploiter les fenêtres de drive pour finir à mi-distance, au cercle ou en faisant parler une capacité de passeur bien développée, pour lui qui jouait meneur étant plus jeune. Joueur également concerné de l'autre coté du terrain, il possède une mobilité intéressante et a pu montrer de bonnes séquences défensives sur l'homme, comme off ball où il est capable d'être impactant pour défendre des shooters. Si la défense doit continuer de s'améliorer pour être le plus viable en NBA, il existe peu de doutes qu'il saura progresser tant il montre de l'envie et semble être un joueur possédant une très bonne mentalité. En faisant monter les 88 kg sur la balance, il pourrait se montrer plus impactant en défense mais également être plus souverain dans ses finitions au cercle. Avec un jeu de pull-up également en progression, le joueur qui aura 22 ans en juillet possède sûrement encore une marge non négligeable devant lui.

Lontemps sous les radars, Ben Sheppard a su mettre en avant toutes les qualités qu'il possède au meilleur des moments. Des skills, de la production, un profil valuable et une très bonne mentalité font de lui un des noms du moment à quelques jours de la draft ce qui pourrait lui permettre d'être possiblement annoncé dès le premier tour, quelque chose d'inimaginable il y a encore peu de temps. 

 

Olivier-Maxence Prosper, Marquette :

Stats : 29.1 min/match ; 12.50 points/match ; 4.67 rebonds/match ; 0.67 assists/match

Tout comme Ben Sheppard, O-Max a eu la bonne idée de confirmer sa bonne saison avec l'une des meilleures perfomances du NBA Combine. 21 points, 7 rebonds en seulement 22 minutes, le tout avec une activité débordante. C'est en défense que l'on remarque premièrement l'ailier de Marquette. Mesurant 2m03 en chaussures et doté d'une envergure de 2m15, le Canadien est tout simplement l'un des meilleurs défenseurs sur porteur de balle de la cuvée. Ses mensurations, sa bonne densité physique et sa mobilité d'appuis lui permettent de défendre de nombreux profils offensifs. Assigné sur du petit guard comme de l'ailier puissant en NCAA, il était l'un des joueurs les plus "switchable" du pays cette année. En NBA, dans une ligue où la polyvalence défensive est très prisée, ses capacités tranposables pourraient attirer plus d'une franchise. D'autant plus qu'il s'est montré également très intéressant off ball, notamment sur Jordan Hawkins, le meilleur shooter en mouvement de la cuvée, qu'il suivait particulièrement bien derrière les écrans, très impressionant pour un joueur de son gabarit. Pour finir avec sa défense, son BLK% est très décevant au vu de ses outils défensifs. En 36 matchs cette saison, il a contré seulement 5 tirs, une marque extrêmement faible qui le classe dans le bottom 7% cette saison sur sa position.

En attaque désormais, O-Max continue sa progression sur catch & shoot derrière l'arc. Avec une mécanique solide sur laquelle travailler, il a inscrit 34% de ses 3.2 tentatives par match cette saison. Offensivement toujours, il est un solide finiseur au cercle et peut se montrer intéressant sur du catch & finish et de l'attaque de closeout avec de l'espace devant lui. Cela devient néanmoins tout de suite plus complexe quand la défense est plus compacte et qu'il se retrouve coincé à quelques mètres du cercle sans savoir que faire. Le joueur est pour le moment uniquement un finisseur d'action et savoir quelque peu faciliter le jeu de son équipe sera une prochaine étape importante pour plus de polyvalence offensive. Défenseur on & off ball possédant de belles capacités pour défendre de nombreux profils NBA, O-Max devra continuer de progresser sur son shoot extérieur comme sur son passing et sa capacité à poser la balle au sol pour étendre son arsenal. Cependant, son shoot projetable additionné à sa faculté rare à défendre de nombreux joueurs sur le POA (point of attack), et sa bonne derrière impression au combine pourrait potentiellement lui permettre de se glisser en fin de 1er tour. 

 

Dereck Lively II, Duke : 

Stats : 20.6 min/match ; 5.21 points/match ; 5.41 rebonds/match ; 1.09 assists/match ; 2.41 blocks/match

Dereck Lively est arrivé à Duke dans une énorme classe de recrutement du programme en tant que tête d'affiche- Il était présent dans tous les top 3 de la nouvelle cuvée de freshmen pour cette saison 2022-2023 dans les différents médias scouting. 2m15 des pieds à la tête, des bras immenses qui lui donnent un envergure affolante de 2m31 et une mobilité plus que correcte pour son gabarit. Ajoutez à ça des répétitions à 3 points au lycée et cela vous donne un prospect hyper excitant. Seulement voilà, le grand Dereck a eu beaucoup de mal à se trouver des minutes et à trouver son rythme une fois la saison lancée. Un début de saison compliqué, à tourner autour des 15 minutes/match, des grosses galères dans la compréhension défensive, en difficulté avec les fautes, et aucun échantillon dans le shoot extérieur, on est loin du prospect attendu.

Heureusement, Lively n'a pas baissé les bras, à continuer à essayer d'être discipliné en défense, notamment sur P&R. Son temps de jeu à fini par augmenter vers février et l'on a pu voir le plein potentiel du bonhomme en particulier sur sa protection du panier. Une moyenne de 2,41 BLK/m sur 20minutes de moyenne, et 12,54 BLK% (!), le Blue Devil est devenu un gros problème pour quiconque s'approche du panier. Tout en apportant une grosse menace aérienne de l'autre coté du terrain, il s'est même permi de nous faire profiter d'un jeu de passe très intéressant. En espérant que les flash à 3 point du lycée reviennent, il possède un profil de rim runner protecteur de cercle très recherché dans la grande ligue.

Après avoir disparu des mocks, il s'est retrouvé dans le second tour, puis dans la seconde partie du 1er tour. A l'heure où les Jalen Duren (sélectionné en 13), Mark Williams (sélectionné en 15) sont draftés très haut, et qu'un Walker Kessler était quasiment candidat au titre de Rookie of the Year en NBA, il ne faudra pas être étonné si Dereck Lively II est appelé par Adam Silver dans la lottery. D'autant que dans cette cuvée 2023, les bons profils de rim runner et protecteur d'arceau sont assez rares. En dehors de notre Wemby national, Lively semble être le seul choix possible et vraiment intéressant dans ce rôle après que plusieurs profils similaires ont décidé de retourner en NCAA. On le voit donc mal descendre bas dans cette draft, la question est plutôt de savoir quelle équipe va se jeter dessus en première.

 

Attention, sol glissant !

 

Dariq Whitehead, Duke : 

Stats : 20.6 min/match ; 8.25 points/match ; 2.39 rebonds/match ; 0.96 assists/match

Restons encore un peu à Duke mais cette fois pour faire preuve d'un peu moins d'optimisme. A l'instar de Dereck Lively, Dariq Whitehead est arrivé également en tant que top 3 consensus de cette classe de freshman 2022. Enorme joueur au lycée, il apparaissait comme un joueur athlétique, capable de scorer sur les trois niveaux et avec des belles promesses au playmaking. Mais une blessure au pied survenue pendant l'été va freiner sa préparation et retarder ses premiers matchs avec le maillot des Blue Devils. Avec un retour fin novembre, Dariq va peiner à s'imposer complètement dans son équipe et finira la saison avec 20 minutes de moyenne et sera encore embêté par une autre blessure fin janvier.

La hype est nettement redescendue et personne ne retrouve le joueur fantastique et dominant qu'il est était au lycée à la Montverde Academy. Whitehead peine à aller au cercle, et n'est pas efficace à mi-distance. Les promesses au playmaking ont disparu et ses minutes limitées posent question. Cela dit, il continue d'être projeté au premier tour de la Draft. Car le jeune prospect n'a évidemment pas perdu toutes ses qualités de basketteur dans un rôle vraiment différent en NCAA, et son 42% derrière l'arc sur la saison est impressionnant, surtout pour un joueur de 18 ans. Et si des questions se posaient sur le côté défensif au lycée, il a montré qu'il était un défenseur sérieux particulièrement sur l'homme, laissant envisager un profil de 3&D.

Une trajectoire qui ressemble fortement à celle d'AJ Griffin, lui aussi passé par Duke et drafté par les Atlanta Hawks en 16ème place l'année dernière ; gros joueur au lycée, réputé, gêné par les blessures, avec des qualités de rim pressure un peu perdues et des minutes limitées. Seulement voilà, ce dernier ne s'est pas blessé pendant la saison NCAA, et n'a pas un problème évident au pied. Car Whitehead s'est blessé et s'est fait opérer au pied l'été dernier, et on a appris récemment qu'une autre opération sur ce même pied allait avoir lieu très prochainement pour lui permettre de faire le stage de préparation avec sa future équipe NBA. Le prospect de Duke semble donc être un pari risqué au vu de son dossier médical, qui peut faire peur aux franchises. Reste à savoir si son profil 2way et le film highschool lui suffiront pour ne pas trop descendre dans cette draft 2023.

 

Nick Smith, Arkansas :

Stats : 25.8 min/match ; 12.5 points/match ; 1.6 rebonds/match ; 1.7 assists/match 

Comme Dariq Whitehead, Nick Smith était l'un des freshmens les plus attendus cette année. Seulement, toujours comme son compère, sa saison a été fortement tronquée par les blessures. Après une saison très complexe de seulement 17 rencontres, la cote de Nick a bien chutée. Durant ses 428 minutes passées sur le terrain, le combo guard a alterné l'intéressant comme l'inquiétant. Dans un spacing affreux qui ne lui a pas facilité la vie, il s'est montré en grande difficulté pour amener le scoring qu'on attendait de lui. Si le prospect à pu dévoiler certains flashs de tir extérieur et mi-distance, il s'est montré en très grande difficulté pour finir au cercle. On a vu un joueur s'empaler dans les défenses à coup de floaters et de finitions forcées, ce qui donne comme résultat un 39.7% à 2 pts, ce qui le classe dans le bottom 8% parmi les joueurs NCAA. Si le joueur manque de puissance pour créer régulièrement de la séparation dans ses drives, son decision making est également un point de progression majeur. Le joueur semblait tout faire trop vite, en ne contrôlant plus grand chose. C'est également le cas pour son playmaking, si Nick avait montré de très belles promesses en high school, on a vu très peu de choses positives dans ce secteur sur le nombres de matchs joués. Beaucoup de passes hors rythme, téléphonées qui ont fait de Nick un joueur trop peu impactant pour son équipe, en tout cas positivement. Malgré une bonne énergie sur porteur de balle, une faible défense off ball et une physique encore léger ont encore alourdi la note pour le guard des Razorbacks. Et en point d'orgue de sa saison manquée, il a vu son temps de jeu fortement chuter durant la March Madness. 

Après avoir montré peu de choses positives cette saison, Nick Smith pourrait connaitre une réelle chute à la draft. Si le film high school mérite assurément le coup d'oeil et que sa mauvaise saison puisse en partie être imputé aux blessures, ses performances sur le terrain et les doutes pouvant légitimement l'entourer pourraient le faire patienter longtemps le 22 juin avant d'être appelé. On a pu voir encore très récemment des guards très attendus, complètement descendre après une saison très peu efficace entourée de questions (poke Jaden Hardy en 37 l'an passé). Si Nick Smith est encore régulièrement annoncé en lottery, une descente au soir de la draft reste une possibilité clairement envisageable. Pour finir sur une note positive, le joueur reste assurément talentueux et même si l'année fut compliquée, il se pourrait également qu'il revienne en forme à terme pour se redévoiler sous un meilleur jour, et ainsi devenir un excellent retour sur investissement pour la franchise qui pourrait avoir la bonne idée de le sélectionner. 

 

Terquavion Smith, NC State :

Stats : 33.7 min/match ; 17.94 points/match ; 3.56 rebonds/match ; 4.12 assists/match

Après s'être retiré de la draft l'an passé alors qu'un premier tour était envisageable, Terquavion Smith était vu comme l'un des sophomores les plus intéressants à suivre cette saison. Avec le départ de Dereon Seabron, le guard s'est vu être le leader de l'attaque du Wolfpack cette saison. Avec ses responsabilités accrues, le pyromane a pu confirmer son talent de shotmaking derrière l'arc avec près de 8 prises par match dont plus de 40% étant non-assisté. Seulement, la sélection de tirs très douteuse du joueur l'empêche encore de se montrer efficace avec seulement 34% derrière l'arc, ce qui reste correct au vu des tirs tentés. C'est à 2 point que le bât blesse principalement, complètement inefficace au cercle avec seulement 53% de réussite, en ajoutant ses jumpers mi-distance, le guard affiche un famélique 42% de réussite à 2 pts.

Si d'autres joueurs draftés ont déjà affiché des chiffres similaires, le physique de Terquavion laisse de nombreux doutes quant à une grande amélioration possible. Si on le disait déjà très frêle au combine l'an passé avec 165.2 lbs sur la balance, le voir une année plus tard à 163.2 soit 74 kg n'a guère aidé à faire remonter sa cote :  il serait le joueur NBA le plus léger actuellement, dépassant ainsi Trae Young de quelques grammes. Pas efficace au scoring et parfois même négatif pour son équipe tant sa sélection de tir et son decision making peuvent être remis en cause. Le voir juste neutre en défense avec ce corps peut sembler être un mirage, même s'il est capable de faire des efforts par séquence en mettant de la pression sur le porteur de balle adverse avec une haute vitesse d'appuis. Si un point de progression est à souligner durant sa deuxième saison, c'est sa capacité à nouer une relation avec son intérieur qui est à mettre en avant. Possédant de bonnes qualités athlétiques et un bon dribble, Terquavion sait mettre de la pression sur la défense adverse et peut désormais régulièrement très bien servir son intérieur sur situation de drive. Générateur d'attaque de sortie de banc intéressant par le talent, sa réussite miteuse (38 FG% / 42 2PT% / 34 3PTS% / 70 FT%), ses choix offensifs, sa projection défensive en NBA et ses 1000 grammes perdus en 1 an pourraient le faire descendre en fin de 2e tour le 22 juin au soir. 

 

D'autres noms à surveiller : Brandon Miller (Alabama) sélectionné en 2 par les Hornets serait pour nous une grosse surprise (et une erreur), la hype Kobe Bufkin ne cesse de prendre de l'ampleur jusqu'à potentiellement jouer les invités surprises dans la lottery, et Trayce-Jackson Davis (Indiana) semble avoir la cote aux US, peut-être assez pour arracher une place en fin de premier tour. Dans le sens inverse, notre français Rayan Rupert semble connaitre une courbe inverse à celle de Bilal Coulibaly et pourrait possiblement chuter au second tour.