ANGT Munich (janvier 2023)
Très attendu, il a réussi à répondre aux attentes en finissant MVP du tournoi.
Troisième meilleur scoreur du tournoi (19.2 points de moyenne) avec seulement 23 minutes de temps de jeu et une équipe remplie de talents. Sa qualité de scoring est la chose la plus impressionnante chez lui. Il trouve toujours une solution et fait bien souvent les bons choix. Sa vision de jeu Elite est la pièce centrale de son jeu, c’est ce qui le rend différent des autres. Elle lui donne toujours un temps d’avance. Il peut finir au cercle mais aussi marquer de loin (11/18 sur le tournoi - 61%). Physiquement, il est déjà mature et il n’est pas parti pour grandir c’est pourquoi Egor est numéro 1.
Défensivement, sa lecture du jeu lui permet d’apporter autant qu’en attaque. Il finit le tournoi avec 1.5 contres de moyenne, ce qui fait de lui le deuxième meilleur contreur de la compétition ; rare pour un joueur à sa position. Intense en défense, il apporte des deux côtés du terrain, il peut décaler sur des joueurs plus petits que lui.
Championnat du Monde u17 (juin 2022)
9.3 points, 5 rebonds, 1.1 passes de moyenne en 22 minutes de temps de jeu
Vu pour la première fois dans un tournoi u16 à Bassano, en Italie, Hugo Gonzalez avait marqué par sa facilité à savoir tout faire mais également par son fort tempéreraient sur le terrain. Un dernier point qui a refait surface ces derniers mois. Heureusement, le premier point a également fait parler lors de la phase finale U16 qu’il a disputé avec le Real Madrid.
On avait donc hâte de voir l’ailier Espagnol dans un contexte où il n’est pas forcément l’option numéro une du jeu. Durant ce championnat du monde, Hugo Gonzalez s’est montré altruiste. Parfois même un peu trop, jusqu’à refuser des tirs ouverts. Pour autant, malgré quelques flashs, il n’a pas forcément été un playmaker avec seulement 8 passes décisives sur le tournoi. Le tir n’a également pas été au rendez-vous (7/25 à trois points, 28%). Hugo Gonzalez n'a pas forcément montré de quoi il est capable. Sur l’événement, on a vu du catch-and-shoot, mais il s’est très peu créé son tir.
À Malaga, le joueur du Real Madrid s’est illustré dans des registres inhabituels : le rebond et l’agressivité vers le panier. Aux rebonds, l’Espagnol a été hyper actif, allant à l’assaut de tous les ballons. En attaque comme en défense. Il termine avec 5 rebonds de moyenne (1.7 en attaque, 3.3 en défense). L’agressivité s’est montrée par le passé mais rarement comme sur ce tournoi. Quelque soit l’adversaire, le Madrilène a attaqué le panier. A l’arrivée, des ratés, des points ou des fautes provoquées (2.3 LFs par match - 10/16 - 62%).
En défense, Hugo Gonzalez a soufflé le chaud et le froid. Les lectures des écrans restent perfectibles et lui font perdre le contact avec les défenseurs. Toutefois, il y a eu des bonnes possessions défensives sur les porteurs de balles.
Tournoi de Bassano (février 2022)
Madrilène pur jus, Hugo Gonzalez n’était pourtant pas le plus connu des joueurs du Real pour ce tournoi. Quatre jours durant lesquels le garçon s’est relevé et pas toujours de la bonne façon. Il n’a d’ailleurs pas terminé le tournoi, exclu en finale pour avoir lancé le ballon sur un adversaire. Une confrontation contre les Italiens de Bassano qui n’avait pas très bien commencé pour le jeune espagnol. Dès les premières minutes, l’ailier du Real Madrid semblait nerveux et hors de son match. Son coach, sur chaque offensive du madrilène, essayait de le calmer. Lors des pauses dans le jeu, il discutait avec lui. Tout cela n’aura pas suffit. Et ce ne fut pas le seul coup de sang de Hugo Gonzalez en Italie. Lors du premier match du tournoi, il subit une faute et est à deux doigts de frapper son adversaire. Il ne fera qu’armer son bras. Ça n’ira pas plus loin.
Côté terrain, Hugo Gonzalez est pourtant à son avantage avec un ballon de basket dans les mains. En attaque, l’ailier madrilène sait, déjà, quasiment tout faire. Ce qui saute aux yeux, son feeling pour le jeu. Il sait quand faire la passe. Il sait quand temporiser le jeu ou l’accélérer. Une capacité impressionnante à trouver le bon partenaire, initier pour les autres pour un jeune de son âge. A côté de ça, le tir est quasiment une vraie arme. Sur le terrain, Hugo Gonzalez est un scorer trois niveaux. Même si sa mécanique n’est pas parfaite et un peu lente, l’ailier a montré qu’il savait pull-up et, surtout, se créer de l’espace pour son tir. Un potentiel à travailler et à suivre. Notamment du côté du dribble. Peut-être le point faible dans sa palette offensive lors de ce tournoi de Bassano.
En défense, on est face à un joueur en apprentissage. Sur l’ensemble du tournoi, Hugo Gonzalez avait tendance à se faire avoir assez facilement. A côté de ça, il regardait souvent le ballon même lorsqu’il était loin de lui. Une chose qui lui faisait perdre des yeux son vis-à-vis. À plusieurs reprises, il oubliait totalement son joueur qui pouvait se déplacer à sa guise sur le terrain.