Nous y voilà, nous ne l'espérions même plus à vrai dire, après avoir lutté des nuits entières contre le sommeil pour regarder des prospects finalement moyens jouer des minutes de garbage time en championnat d'Océanie. Après des discussions acharnées pour savoir qui de Matthieu ou Paul-Henri serait le moins mauvais défenseur dans un système de drop coverage. Après avoir débattu sans doute encore plus longuement du potentiel capillaire d'un prospect, de l'apostrophe mal placé dans son prénom, de la longueur de son cou. Nous avons réalisé des dizaines de scouting reports, établi notre classement des meilleurs joueurs, voici venu le temps des pronostics, comme disait Bruno Pelletier.

 

Mock draft : nom féminin - exercice dans lequel on devine quelle équipe va choisir qui, de manière antérieure à la draft.

Nous avons réalisé le classement suivant en fonction, d'abord, des infos que nous avons pu obtenir, si maigres soient-elles nous en avons eu. Ensuite, nous avons observé le profil des GM, leur historique à la draft, car ce sont eux qui appuieront sur le bouton dans la war room le soir de la draft. Enfin, nous nous sommes documentés (lectures d'articles) et nous avons assisté à quelques interviews de joueurs, afin d'évaluer les intérêts des franchises pour tel ou tel joueur, l'indice privilégié étant le work out. Les équipes n'avaient le droit de rendre visite qu'à 10 joueurs, ce qui réduit le champ des possibles. Alors, avant de détailler le classement, à quoi s'attendre le soir de la draft ? Ah oui, pour avoir nos réactions et notre éclairage en direct sur les prospects, il faudra vous brancher sur BeIn Sport ou sur Twitch, chez la First Team (ou les deux), dès 1h30 du matin dans la nuit de mercredi 18 à jeudi 19.

À quoi s'attendre, donc ? D'abord, à rien de ce qui est prévu. Par essence, la draft est un joyeux bordel organisé, construit pour redéfinir les contours de la Ligue dans un chaos insondable. La draft est un produit marketing de qualité exceptionnelle, et toutes les infos filtrant avant sont, au mieux partielles, au pire fausses. D'autant que les franchises n'ont la plupart du temps, comme dans tout jeu de stratégie qui se respecte AUCUN intérêt à dévoiler leurs cartes. Ensuite, attendez-vous à des échanges. Parce que plusieurs équipes vont vouloir être compétitives dès le retour de la saison, elles n'auront rien à faire d'un prospect à former et préféreront de l'aide immédiate ou des choix de draft futurs. On risque aussi de voir des échanges du fait de l'homogénéité de la draft. Ce soir là, les équipes auront leur propre board - classement des meilleurs joueurs disponibles - et cette cuvée est si difficile à évaluer qu'on pourrait voir tomber dans les picks 8 à 20 des joueurs faisant partie du top 5 de certaines franchises, ce qui pourrait inciter au trade.

Enfin, désolé pour l'originalité, mais attendez-vous à une draft unique du fait du contexte covidien. D'abord, elle sera virtuelle, ensuite les franchises sont un peu plus tendues financièrement que les autres années et certaines pouraient même échanger leur pick contre du cash. L'absence de spectateurs dans les salles va inciter plus que d'habitude les équipes à gagner en début de saison pour être compétitives le plus longtemps possible, voire faire les playoffs. Double effet sympa, si retour en salle il y a, elles en bénéficieront. Et même si les fans restent à la maison, ils achètent généralement plus lorsque l'équipe gagne (sauf s'ils habitent à Detroit). Allons-y gaiement, voici la mock draft d'Envergure 2020.

 

MODE D'EMPLOI : cliquez sur le nom de la franchise pour ouvrir un onglet avec les "besoins" et les places dans le roster. Cliquez sur le nom du joueur pour son scouting report.

 

Lottery

 

#1 - Minnesota Timberwolves - LaMelo Ball // TRADE ALERT (ft. Detroit Pistons)

MIN envoie James Johnson et le 1st pick à Detroit

DET contre Luke Kennard, John Henson, le 7e choix, un futur 1st (protégé lottery en 2022, puis top 10 en 2023, top 4 en 2024, unprotected 2025)

D'accord, nous sommes un peu fous, mais lisez avant de crier. Detroit veut LaMelo Ball, c'est un fait qui a été rapporté par certains médias américains, c'est surtout quelque chose qui nous est revenu aux oreilles, nous Français lointains. Detroit a tradé Bruce Brown contre des Skittles (un 2nd round pick) et une cacahuète vide (Dzanan Musa). Troy Weaver répète à l'envie depuis des semaines qu'il est prêt à bouger dans cette draft. Les signes pointent vers une folie de ce style, et si Weaver a identifié Ball comme SON franchise player du futur, rien n'indique qu'il n'engagera pas un asset important (le futur choix de draft) pour aller chercher le poulain. Minnesota, de son côté, est de toute façon bien embêté avec ce choix numéro 1. Le 7 lui permettra d'aller chercher un autre bon joueur de cette cuvée, le trade permet de lourder le salaire de James Johnson pour attirer du futur FA, et les Pistons envoient Kennard, un artilleur qui vous veut du bien, et le salaire + les bras de John Henson. Si Minnesota conserve ce choix, on table sur Anthony Edwards. Si les Wolves font affaire avec Charlotte, le 1st pick sera James Wiseman. Mais nous avons choisi l'option Pistons, car LaMelo, pas le melon le moins gonflé du PBA (paysage basketballistique américain, PBA is the new PAF), a accepté de workout pour les Pistons et semble donc à l'aise à l'idée d'y évoluer en tant que futur de la franchise.

P.S. : dans le trade Machine ESPN, l'échange fonctionne avec Brandon Knight (expirant) à la place de John Henson, mais après plusieurs questionnement auprès de personnes bien informées, il semblerait que cela ne fonctionne pas

 

#2 - Golden State Warriors - James Wiseman

Comme les Warriors, nous avons cherché ardemment à échanger ce choix, mais comme les Warriors nous n'avons pas trouvé preneur. Là encore, Charlotte est un candidat mais le fait de monter d'une place à la draft vaut-il Miles Bridges ? Ça paraît bien cher payé. Alors, les Warriors vont se rabattre sur un choix à la fois logique et risqué. Wiseman n'est pas prêt pour jouer dans un système défensif NBA, encore moins en playoffs, encore moins à côté de l'intransigeant Draymond. Les Dubs vont jouer le titre cette saison, ils ont besoin d'un joueur NBA ready sur le poste 5 pour résister au monstre Anthony Davis, si affrontement en postseason il y a. Wiseman a les outils mais pas encore l'expérience, il vient de passer un an sans matchs, à 19 piges ça fait mal à la progression. D'un autre côté, si James accepte d'évoluer dans un rôle simple : poser écran - courir - dunker, ça peut fonctionner sur de courtes séquences, avec la créativité de Steve Kerr et l'excellence de l'environnement. À terme, Wiseman a aussi le potentiel pour devenir un point fort de la franchise. À courir deux lièvres à la fois, on n'en attrape aucun, c'est pourquoi nous aurions préféré un trade pour récupérer Okongwu ou Avdija ici.

 

#3 - Charlotte Hornets - Anthony Edwards

Le Ant'Man aurait déçu pendant son processus pré draft, arrivé en forme moyenne à son pro day, avec la réputation d'être un peu (beaucoup) dilettante sur le terrain et celle de changer aussi d'attitude d'un jour à l'autre à l'entraînement. Anthony Edwards est également critiqué pour avoir le plus haut potentiel physique de la draft mais ne rien en faire, notamment ne pas utiliser ses pouvoirs pour faire gagner son équipe. Ça tombe bien, voici une franchise qui gagne peu, et dans laquelle AE se sentira comme un poisson dans l'eau. Si Borrego et le Front Office parviennent à lui mettre dans la tête qu'il peut devenir un régulier du All Star Game et qu'il a envie de le devenir, il le fera. On espère que James a un passé de vendeur de carpettes, parce qu'on n'aimerait pas s'y coller. Néanmoins Charlotte n'a pas le choix : le meilleur talent disponible est sans hésitation Edwards.

 

#4 - Chicago Bulls - Deni Avdija

Le nouveau GM veut marquer son territoire, il hésite. Le VP chargé des opérations basket aime bien les européens, il hésite, mais moins. Les Bulls ici vont partir avec le meilleur talent disponible, sauf Okongwu, à notre avis. Avdija a été sur-scouté mais si un homme a bien des connexions lui permettant de s'assurer de la probité du garçon, c'est Karnisovas. Alors bien sûr, les Bulls n'ont pas resigné Kris Dunn et pourraient choisir un meneur ici, par exemple Tyrese Haliburton, mais aussi ce diable de Killian Hayes, les deux ont workout pour Chicago. Mais Deni remplit un besoin à l'aile, une assurance de production immédiate, un potentiel de création avec la balle assez rare, une discipline et un professionnalisme comme des garanties sur l'avenir que peu de prospects ont dans ce top 10. Vendu Arturas.

 

#5 - Cleveland Cavaliers - Obi Toppin

Au moment du pick #4, les dirigeants des Cavs ont sorti leur meilleur seum. Ils ont engagé Liron Fanan la fille d'un ancien vice-président du Maccabi Tel-Aviv en tant que responsable du développement des joueurs en G-League. Nous ne remettons pas en cause la qualité de cette coach car nous ne la connaissons pas. Mais le fait qu'elle ait été assistante GM en Israël, dans le club où évolue Deni Avdija, il y a moins de 15 ans, dans un pays où les scouts ont historiquement du mal à se renseigner, aide certainement les Cavs à se faire une idée d'Avdija. Son propre frère est préparateur physique du club phare Israëlien. Et quand on se fait une idée de Deni, on l'aime, pour toutes les raisons déjà évoquées au-dessus. Mais Deni parti, tout semble donc pointer vers un choix logique : Obi Toppin. L'ami Obi a beaucoup de fans dans l'Ohio (il était à l'université de Dayton), il est quasi de facto le favori pour devenir rookie of the year tant son package offensif est NBA ready. Le Front Office ne résistera pas longtemps à l'appel à un Obi.

 

#6 - Atlanta Hawks - Onyeka Okongwu

Selon nous, il sera l'un des joueurs les plus susceptibles d'avoir une superbe carrière NBA, du fait de sa polyvalence défensive et de son mélange unique entre fluidité, explosivité, et puissance. Il sait tout faire sauf shooter. Certes, Atlanta, selon les rumeurs, aimerait aller chercher de l'aide immédiate pour Trae Young, via Victor Oladipo ? Autre ?. Mais nous imaginons mal une équipe trader vers le haut pour aller choisir en #6, même si l'amour fou pour un joueur est toujours possible. On imagine donc Atlanta garder le pick et drafter le plus haut talent disponible, à savoir l'excellent Onyeka Okongwu. Attention : les Hawks ont aussi workout Devin Vassell. Tant pis pour le fit avec les deux pivots présents dans l'effectif : ils ne seront pas là pour toujours.

UPADTE : Okongwu est soupçonné de blessure au pied.

 

#7 - Detroit Pistons - Killian Hayes // TRADE ALERT (ft. Minnesota)

DET contre Luke Kennard, John Henson, le 7e choix (Killian Hayes), un futur 1st (protégé lottery en 2022, puis top 10 en 2023, top 4 en 2024, unprotected 2025)

MIN envoie James Johnson et le 1st pick (LaMelo Ball) à Detroit

Ce que l'on sait, c'est que Minnesota aime bien Killian, même s'il n'a pas workout là-bas, même s'il ressemble à D'Angelo Russell par certains aspects, même si du côté du clan Hayes ce ne serait pas forcément la meilleure situation pour le développement du jeune Français. Minnesota aime bien Hayes, a le choix #7, recherche un autre créateur pour suppléer D'Angelo sur les lignes arrières, un peu plus défenseur que lui (c'est le cas), un peu plus pass first aussi (c'est le cas). Okongwu, qui aurait été parfait pour les Wolves, vient d'être choisi. Pourquoi pas Killian, alors, même si Patrick Williams et Devin Vassell restent disponibles. Après Ulm et Cholet, Hayes va donc découvrir les charmes du Minnesota. Si le trade imaginé n'a pas lieu, Hayes serait pour Detroit, selon nos infos, une option 1A ou 1B. S'il n'est pas choisi en 7, Killian pourrait assez facilement glisser hors du top 10. Surveillez bien ce pick lors de la draft mercredi soir, comme on l'expliquait lors d'un article récent.

 

#8 - New York Knicks - Devin Vassell

C'est serré du côté du NY, avec la grosse cote Patrick Williams dans la course, un amour nouveau et pas totalement incompréhensible pour Kira Lewis, la présence inatendue de Tyrese Haliburton à ce stade de la draft. Bref, Leon Rose a trop d'options, il décide de s'accrocher à son siège et de choisir la moins risquée, ce qui dans une draft incertaine peut faire figure de coup de génie dans quelques années. Devin Vassell, défenseur NBA ready, shooteur NBA ready, avec un peu de potentiel en prime. N'en jetez plus, les fans des Knicks ont bien mérité leur quart d'heure de soulagement.

UPDATE : les Knicks ont trade up pour le #23. Ils préparent un sale coup, ou alors c'est vraiment très bête.

 

#9 - Washington Wizards - Isaac Okoro

C'est l'évidence et pourtant, l'ami Isaac serait en forte concurrence ici avec l'intrigant Precious Achiuwa, un des meilleurs athlètes de la draft déjà capable de switcher sur 3-4 positions, de monter au cercle férocement, de shooter en confiance à trois points alors qu'il tourne à 59% aux lancers. Un beau projet pour sécuriser une raquette qui en a grand besoin. Mais si vous avez Isaac Okoro, un grand qui protège le cercle ne sert à rien car lui-même se trouve entre son joueur et le cercle. Tout le temps. Meilleur défenseur de la draft, un point c'est tout, un point c'est toi Izazie Okoro. 

 

#10 - Phoenix Suns - Tyrese Haliburton

Grâce à un habile trade de derrière les fagots, les Suns ont réussi à récupérer un meneur solide en la personne de Chris Paul, mais ont du se séparer du champion NCAA 2019 Ty Jerome. Les voilà un peu courts sur le poste, et ça tombe bien puisqu'un joueur attendu quasi unanimement dans le top 8 a glissé : Tyrese Haliburton, le meneur qui n'en était pas un. Hali, oui c'est bien lui, excelle en catch and shoot et en lecture de jeu, de préférence lorsque le décalage est déjà créé. Qu'à cela ne tienne, il va écarter le jeu, profiter des caviars de Booker et Paul, défendre correctement le schéma d'équipe et laisser sagement le meilleur attaquant adverse se casser les dents sur Bridges. On sait aussi que les Soleils aiment beaucoup Kira Lewis Jr, lui aussi bon en catch and shoot, moins long mais plus rapide que Tyrese. Cette franchise ayant bon goût (Marquese Chriss), elle pourrait préférer Hali à Kira (et non pas Hali à Babwa).

 

#11 - San Antonio Spurs - Patrick Williams

Nous avons hésité longuement avec Saddiq Bey, car les Spurs rechercheraient un ailier ou un grand dans cette draft. Nous on parie sur le plus haut potentiel disponible, et là quatre noms se télescopent : Lewis, Hampton, Anthony, Williams. Mais PatWill a la cote sur cette fin de processus draft, il peut-être un 3&D demain et bien plus après-demain. Alors on imagine les Spurs rester sur leur idée et drafter un poste 4 de bonne facture. De là à en faire Kawhi Leonard...

 

#12 - Sacramento Kings - Saddiq Bey

Selon nos informations, les Kings ont tellement confiance en Fox qu'ils ne voudraient pas lui coller un autre arrière dans les pattes. C'est ce que les fans demandent, alors bravo Monte McNair, mais qui ce GM réputé pour sa passion analytics va-t-il choisir ? Le profil le plus logique, hors postes arrières, serait peut-être Aaron Nesmith. S'il veut frapper un grand coup et montrer qui est le patron en draftant un joueur épais comme un jockey mais grand comme un volleyeur, Aleksej Pokusevski n'est pas totalement farfelu. Pourtant, un peu à la manière des Suns l'an passé, les Kings vont drafter un vieux, qui grâce à sa taille survit défensivement, et grâce à son toucher rentre les trois points en catch and shoot. Un pick qui nous en touche une sans faire bouger l'autres, mais pour Sacto c'est déjà pas mal.

 

#13 - New Orleans Pelicans - RJ Hampton

L'an prochain à la Nouvelle Orléans, on va jouer vite, péter plein de dunks sur les têtes des adversaires, peu importe la victoire pour le moment. Ici, les Pels choisissent le plus haut potentiel disponible et permettent aux fans d'avoir une toute nouvelle occupation : voter entre les quart-temps pour la plus belle brique du match entre Lonzo et RJ. Nous qui pensions que le ciment était fabriqué à Portland. Trêve de plaisanterie, la théorie du meilleur joueur disponible a du sens, car à NOP on pense au futur. Le départ de Jrue n'a pas permis un trade dans le top 10, on va donc chercher le meilleur talent disponible, ça tombe bien il joue sur les postes arrières. Donc RJ Hampton, même si Tyrese Maxey a avoué avoir workout pour une seule équipe : NOP. Il est tout à fait clair que ni l'arrivée de Bledsoe ni celle de George Hill ne sont un frein à la draft d'Hampton, eux ne seront pas là longtemps, lui peut-être.

 

#14 - Boston Celtics - Jaden McDaniels // TRADE ALERT (ft. OKC)

BOS envoie #14 à OKC

OKC envoie un futur pick à BOS parmi les milliers en leur possession, protégé évidemment (au moins lottery jusqu'en 2023)

Oklahoma City a workout de nombreux joueurs intéressants mais un d'entre eux semble avoir un gros potentiel, pour cette franchise qui comme NOP ne voit pas à court terme : Jaden McDaniels. De son côté Boston, ayant échoué à monter dans le top 10 pour drafter Okongwu, se rabattra sur un choix de draft dans le futur. OKC sécuriserait ici un choix un peu convoité et prouverait à McDaniels qu'elle voit en lui un possible futur pilier d'une équipe en devenir. Au pire, il sera mis dans les conditions pour briller et être échangé.

 

FIN DE PREMIER TOUR

 

#15 - Orlando Magic - Kira Lewis Jr

Encore un beau candidat au trade, mais comme disait un philosophe, "tu ne peux pas échanger TOUS les choix de draft, sinon c'est le bordel". Donc Orlando va choisir de drafter un joueur, un type de moins d'1m95, à la surprise générale. You can't teach size, raisonne généralement le Front Office d'Orlando, avec le succès qu'on lui connaît. But you can't really teach speed, leur a répondu Kira lors de son workout. Lui, Hampton et Devin Vassell ont été la cible de workouts pour le Magic, les deux autres étant partis Kira ferait partie des meilleurs joueurs disponibles. Comme on est très optimiste, on voit plutôt cette union d'un bon oeil.

 

#16 - Houston Rockets (via Portland Trailblazers) - Cole Anthony

Houston, après des années à passer plus ou moins loin du titre, a visiblement décidé de passer en mode REBUILD, via le trade de James Harden, peut-être de Russell Westbrook, peut-être aussi du concierge du gymnase (réputé dans le milieu pour sa ténacité à interdire les chaussures à gomme noire sur le parquet), le but étant d'accumuler les assets. Premier étage de la fusée - Houston oblige - Bob Covington a été envoyé à Portland, en échange de Trevor Ariza, d'un choix de draft en 2021 et de ce 16e choix en 2020. Avec ceci, Houston devrait drafter au potentiel, donc voici plusieurs options envisageables : Achiuwa, Cole Anthony, Jay Scrubb, des prospects au lycée (Martin, Hall). Le premier est un freak physique qui ne demande qu'à apprendre le basket, le 2e est un ancien lycéen star avec un potentiel toujours relativement haut, le troisième a encore du taf' à faire sur les skills après avoir été MVP de JuCo (Junior College). On choisira ici l'option Cole Anthony, pour lui donner les clés du camion dans un spacing adéquat, et en pariant sur un départ de Russ.

 

#17 - Minnesota Timberwolves - Precious Achiuwa

Ça tombe parfaitement pour les Wolves, qui recherchaient de la défense intérieure sans rogner sur le potentiel. Precious a encore beaucoup de choses à apprendre en termes de rotations défensives, de QI, de discipline offensive. Mettez-le dans un rôle bien précis de stoppeur à côté de KAT, et il pourrait devenir un steal d'ici quelques années, selon l'évolution de son tir. Peut défendre au moins trois positions dès demain en NBA, aura du temps de jeu chez les loups. Attention à l'option Terry ici, il se murmure que Tyrell serait apprécié du côté de Minny.

 

#18 - Dallas Mavericks - Tyrese Maxey // TRADE ALERT (ft. LA Clippers)

DAL envoie #18 Maxey à LAC

LAC envoie un Patrick Patterson (sign and trade) + Rodney McGruder + du cash

"Mark Cuban c'est tout un radin", m'a dit Benoit Lelièvre lors de la construction de cette mock. Non seulement c'est drôle, mais c'est un peu vrai, dans le sens où le proprio n'aime pas jeter son argent par les fenêtres. Dans un contexte de crise économique comme celle-ci, le trade ne paraît pas tout à fait farfelu. À la place de ce bon Rodney on peut aussi imaginer un sign and trade de Patrick Patterson, qui possède une player option. Les deux seront magnifiés par Rick et Luka. Côté Clippers, plutôt qu'un Pat Beverley vieillissant, on pensera à la suite avec un Tyrese Maxey lui aussi fort défenseur sur le porteur mais avec un poil plus de punch offensif que Patoche. Vendu.

 

#19 - Brooklyn Nets - Desmond Bane

Les Nets ont besoin de gagner maintenant, mais avec l'ombre de James Harden, difficile de faire une projection sur ce pick. La logique voudrait que nous choisissions un joueur à fort potentiel susceptible d'être une monnaie d'échange pour équipe en reconstruction. Au contraire, nous pensons que Brooklyn garde ce choix et en profite pour drafter un joueur qui rentrera immédiatement dans la rotation de Steve Nash (<3). Desmond termine l'année 6e homme et épate tout le monde lors des playoffs. Vous pouvez screen ! (non)

 

#20 - Miami Heat - Jahmi'us Ramsey

Un choix innatendu, comme le Heat en a l'habitude. Là où les observateurs ont vu un joueur manquant de QI basket et de motivation, ce génie de Pat Riley a sans doute décelé une énergie débordante, une belle éthique de travail et un corps NBA ready. Il va nous présenter mi-janvier un Ramsey shootant à 40% de loin et dont l'activité défensive a largement évolué du fait de son gros moteur. On sait que Ramsey a effectué un workout privé uniquement pour le Heat en vidéo, c'est exactement le mode de fonctionnement de l'organisation, qui a été documenté par Zach Lowe dans un article concernant Bam Adebayo. 

 

#21 - Philadelphie 76ers - Isaiah Joe

"Daryl Morey va se taper une ligne de coke et drafter Isaiah Joe". Ça ressemble à du Kamoulox version basketball, mais dans les faits ça se tient. Un GM excessif, en phase de reconstruction, va drafter un joueur excessif, capable de prendre 11 tirs à trois points par match cette saison. Sauf que Joe est un vrai shooteur en mouvement, un profil qui manque à Philly depuis le départ de JJ Redick. Alors je valide la prédiction de mon acolyte Ben, qui est lui aussi excessif, parce que la vie c'est une seule fois hein ?

 

#22 - Denver Nuggets - Aleksej Pokusevski

Attention, énorme théorie. Selon plusieurs médias certains scouts se sont demandés si la blessure ayant éloigné Poku trois mois des terrains la saison dernière n'était pas "diplomatique". En clair, ils soupçonnaient une franchise de cacher le trésor aux autres et d'avoir envoyé une promesse de draft au premier tour. Après concertation nous sommes tombés d'accord : ça ressemble beaucoup à Denver de faire ça. Tim Connelly style, on drafte le plus haut potentiel disponible, quitte à risquer le bust. Ça a plutôt bien fonctionné avec MPJ, on souhaite le même futur à Aleksej, un type de 2m10 qui bouge et pense comme un ailier, mais dont la densité physique fait craindre la sublimation (passage de l'état solide à l'état gazeux) à chaque contact. Poku, c'est l'anti Bledsoe.

 

#23 - Utah Jazz - Josh Green

Lors de son interview avec les médias pré draft, Green a affiché la maturité qu'on attendait de lui, il s'est montré affable concernant les potentielles destinations qu'on lui présentait, il n'a eu aucun  mal à avouer un workout avec le Jazz, qui a également rencontré Jaden McDaniels. Défense sur les ailes, potentiel à développer à trois points, tête bien faite, l'Australien rejoindrait ici son compatriote Joe Ingles, même si selon ses dires il serait proche de Ben Simmons. Nos informations n'indiquent pas de workout à Philly, ce qui ne veut pas dire que ça ne s'est pas fait.

UPDATE : le pick 23 appartient désormais aux Knicks, qui préparent certainement un move, sinon c'est assez bête à ce moment-là de la journée.

 

#24 - New Orleans Pelicans (via Milwaukee Bucks) - Jalen Smith

Ce bon Jalen était souvent cité parmi les cibles des Pelicans avec le choix #13, si on suit la logique, le FO devrait être ravi de retrouver le disciple d'Horace Grant avec ce choix numéro 24, échangé avec d'autres futurs 1st picks par Milwaukee afin d'obtenir la garde du grand Jrue Holiday, en échange du turbulent Eric Bledsoe. Ajoutez George Hill dans le transfert et on a de la quantité sur les lignes arrières, beaucoup moins d'épaisseur à l'intérieur. Le grand Smith a montré qu'il était travailleur, il saura apporter de l'espace bienvenue dans une attaque qui en manque énormément : Lonzo, Bledsoe, Zion... et RJ Hampton (drafté en #13).

 

#25 - Oklahoma City Thunder - Tyler Bey

Après avoir sécurisé McDaniels, OKC se jette sur un autre potentiel physique : Tyler Bey. Il devrait se retrouver dans un environnement formidable pour grandir en tant que joueur. Il deviendra un atout pour sa franchise et ce profil de défenseur monté sur ressorts avec un potentiel de shoot et de drive, ça ressemble énormément à nos amis du Thunder. Après McDaniels, il sera probablement un choix moins risqué mais aussi un joueur avec une opportunité rapide de se montrer à son avantage dès l'année prochaine.

 

#26 - Boston Celtics - Robert Woodard II

Ce bon vieux Danny Ainge a un truc avec sa philosophie de draft et il en démord rarement. Boston sélectionne des types avec des bustes très épais, au comportement très "académique" comme dirait Romain Leroy. Une tête bien faite et un corps de bûcheron, Danny ne peut pas passer à côté de Bob, qui a minima remplacera numériquement Semi Ojeleye, au mieux shootera avec un peu plus d'efficacité. Les Celtics feront là leur seul choix de la draft au premier tour (cf. plus tard), et iront chercher un pivot via la Free Agency ou au deuxième tour.

 

#27 - New York Knicks - Leandro Bolmaro

Avec déjà le choix n°8, Leon Rose prendra ici la décision de ne pas ajouter un joueur jeune de plus dans un effectif qui l'est déjà. Il va prendre l'option Bolmaro, c'est-à-dire fort potentiel de défense+création au poste 1, mais qui a décidé de terminer la saison à Barcelone. Pas de gros bouchon sur les postes arrières, mais un joueur qui pourrait avoir un rôle rapidement dès 2022. Bolma attendra pour faire souffrir le porteur de ballon adverse.

UPDATE : le #27 a été tradé par NY avec le #38, pour le #23 du Jazz. Ça ne change rien au draft range de Bolmaro, sans doute target des Knicks, Celtics, et autres entre 20 et 35.

 

#28 - Oklahoma City Thunder (via Los Angeles Lakers) - Aaron Nesmith

Tombé du ciel, Aaron Nesmith, OKC n'en attendait pas tant pour saisir le shooteur fou de Vanderbilt, le gunner qui leur amènera du spacing et pourra donner des cours de gestuelle à ses coéquipiers. Nesmith n'est pas un phénomène physique comme Bey ou McDaniels, draftés par le Thunder auparavant, mais il assure la qualité essentielle dans la construction d'un roster aujourd'hui : le tir. Pour sublimer Shaï et les autres prospects, il en faudra du spacing, Aaron est là pour ça.

 

#29 - Toronto Raptors - Théo Maledon

On aura attendu, mais le voilà le français. À notre connaissance, Toronto fait partie des quatre équipes qui se sont déplacées pour une séance privée avec le Normand. On sait également que la franchise, si elle aime bien les meneurs, aime aussi drafter les prospects armés de longs bras (Wright, Anunoby, Siakam). C'est le cas de Théo, rassurant dans ses mensurations (1,96 en chaussures, quasi 2m06 d'envergure, 2m55 de standing reach) lors du NBA Combine, qui pourra évoluer sur deux positions et commencer à combler le vide laissé dans la rotation par l'ami FVV, qui a avoué vouloir désormais chasser le dollar sans vergogne et serait donc sur le départ. Une franchise avec un coach au top, un environnement de travail compétitif, un collectif qui tourne bien, c'est PILE ce qu'il faut à Théo. Croisons les doigts.

 

#30 - Boston Celtics - Tyrell Terry // TRADE ALERT (ft. Memphis)

BOS envoie #30 Tyrell Terry à MEMPHIS

MEM envoie le #40 et récupère le contrat d'Enes Kanter, très enthousiaste à l'idée d'aller se faire martyriser à l'entraînement par Ja

Pourquoi diable Memphis se serait déplacé pour Tyrell Terry, loin de son range théorique de draft (pas de choix au premier tour, seulement le #40) : parce que le Front Office veut du shoot ! Et Boston, avec ses multiples choix, est une occasion rêvée d'aller chercher un choix de premier tour qui pourrait s'avérer, au bout du chemin, une très bonne affaire, à la manière d'un Brandon Clarke l'an passé. Terry fait des choses simples avec excellence : du catch and shoot, de la lecture de jeu. Gros QI, il se bat défensivement et n'est pas si petit que cela en comparaison des autres meneurs de ce range de draft (Flynn, Dotson, Winston).

 

SECOND TOUR

 

31 - Dallas Mavericks - Immanuel Quickley

Contributeur immédiat, c'est ce que Dallas va chercher. Quickley de JJ Barea (coach ou joueur) et apporter du spacing à Luka. Vendu. Pourrait même partir au premier tour.

32 - Charlotte Hornets - Zeke Nnaji // TRADE ALERT (à Miami)

Miami adoooore Zeke, et devrait pouvoir avec du cash se payer un petit début de second tour, surtout dans cette période de crise particulièrement difficile. Nnaji a workout pour Miami.

33 - Minnesota Timberwolves - Tre Jones

Il vient du Minnesota et même si son frère s'est fait jeter salement, il apportera du calme et professionnalisme en back up de Dangelo (et Hayes du coup). Jones a workout pour Minnesota et n'a jamais caché son amour pour ses racines natales.

34 - Philadelphie 76ers - Jay Scrubb // TRADE ALERT (à Portland)

Portland est absolument in love de Jay, joueur de l'année en JuCo (Junior College), si bien que son nom était murmuré avec le choix 17. Ce pick tradé pour RoCo (et pas JuCo), Portland va lâcher un peu de pèze pour aller chercher son coup de coeur.

35 - Sacramento Kings - Devon Dotson

"C'est sûr qu'il va atterir là-bas, il va faire deux ans partir en Chine me briser le coeur et vous allez vous moquer". Ben avait les idées noires en pensant au destin tragique de son chouchou Dotson. Lui qui a workout en fin de premier tour (Toronto notamment) ne passera sans doute pas le range 35-40.

36 - Philadelphie 76ers - Niccoló Mannion

Nico n'a pas impressionné lors des interviews pré-draft, selon ce qui a pu nous revenir aux oreilles. En revanche il n'a que 19 ans, il semble mature entre les deux oreilles, et a été formaté pour devenir un professionnel par son père, Pace (2nd all-name Team). Philly n'a pas énormément à craindre, et du peu qu'on sait de Mannion, il a été intervieé par le FO.

37 - Washington Wizards - Killian Tillie

Pas d'inquiétude, on vous JURE que Killian Tillie sera choisi lors de cette draft. Maintenant qui va tenter le coup, on mise sur une promesse de Washington, et sur une réunion pleine d'émotion avec son pote Rui Hachimura. Ce sera moins dominant qu'à l'époque de Gonzaga, mais c'est plutôt complémentaire.

38 - New York Knicks - Isaiah Stewart

Lui n'a rien voulu dire sur ses workouts, mais il a été très prolixe (trop ?) lorsqu'il a fallu parler des Knicks et de sa passion pour Pat Ewing du fait de leurs ascendances jamaïcaines. Il serait un bon back up à Mitch Rob, lui qui a - paraît-il - beaucoup développé son tir de loin.

UPDATE : le #27 a été tradé par NY avec le #38, pour le #23 du Jazz. Stewart est un bon candidat pour le Jazz en 38 également.

39 - New Orleans Pelicans - Justinian Jessup

Trop de choix de draft, on en stash un, qui est déjà sur place en plus, j'ai nommé le shooteur Justinian Jessup, qui attire les comparaisons avec Duncan Robinson du fait de sa taille et sa capacité à tirer après mouvement. NOP a déjà Didi Louzada en NBL et aura donc 50% de son shooting en Océanie.

40 - Memphis Grizzlies - Xavier Tillman // TRADE ALERT (à Boston, cf. pick #30)

Et voilà, Danny Ainge qui drafte un pivot un peu sous-dimensionné en terme de taille mais physiquement monstrueux (lourd mais mobile, les plus grandes mains de la draft). Xavier va rendre quelques services pendant la saison, même si on espère que Vincent Poirier aura sa chance.

41 - San Antonio Spurs - Jordan Nwora

Peu d'informations ont filtré sur les workouts de Nwora, mais on arrive ici vers la fin de son range (45-50 probablement). Les joueurs de cette dimension (2m01, 102kg) qui shootent bien (meilleur en spot up de tous les candidats lors du Combine) sont généralement très convoités. En fin de contrat rookie, peut être un bon trade asset.

42 - Milwaukee Bucks (via NOP) - Sam Merrill

Milwaukee a réussi à négocier deux second round picks dans le trade de Jrue Holiday, il va falloir viser juste pour compléter un effectif pour le moment famélique. Alors, on pense à notre ami Sam Merrill, très vieux mais qui a déclaré la semaine dernière : "les équipes interessées (par lui) n'ont même pas de choix au second tour". C'était le cas de Milwaukee, à l'époque. Il est NBA ready pour faire du 3&D sur courtes périodes. Vendu.

43 - Sacramento Kings - Malachi Flynn // TRADE ALERT (aux Lakers)

Encore une fois le gros marché va manger le petit en lui offrant quelques menus dollars pour compenser la perte d'exploitation à venir. Le Covid-19 ne change rien à la logique naturelle de domination des riches sur les pauvres, de ceux qui vivent sur le littoral sur ceux qui triment dans les terres. Malachi Flynn fera un bon meneur backup aux Lakers, il a l'expérience pour jouer rapidement au haut niveau.

44 - Chicago Bulls - Grant Riller

Ici on ne défend pas, on score. Voilà ce qui est désormais inscrit à l'entrée du vestiaire des Bulls après le départ de Kris Dunn. Ça tombe bien, Riller est un excellent scoreur, poste 1.

45 - Orlando Magic - Paul Reed

Paul Reed, grand, long, capable d'un peu tout faire sur un terrain, avec du potentiel mais sans réel attrait. Ça ne ressemble pas à un intérieur du Magic ça ? Alors !

46 - Portland Trailblazers - Nick Richards

On va chercher une rotation pour compléter le secteur intérieur. Nick Richards est expérimenté, il sait défendre le pick'n roll et rester dans son rôle en attaque. Pour une fois pas un upside play de Portland, mais le trade pour Covington ressemble davatange à un Front Office en urgence.

47 - Boston Celtics - Cassius Stanley

"Un two way contract pour l'athlète avec un short de basket, s'il te plaît Marcel", crie le tenancier du French Quarter, bar classé parmi les 10 meilleurs de la catégorie "bar français Boston", selon Yelp. Projet athlétique, Cassius a un potentiel à ddévelopper.

48 - Golden State Warriors - Karim Mane

Un meneur de quasiment deux mètres, athlétique, mais qui pour l'instant a du mal avec certains fondamentaux. Golden State va le cacher en G-League et le sort en rotation dans deux ans. From Canada.

49 - Philadelphie 76ers - Paul Eboua

Non seulement il a un potentiel de Small Ball Five à faire pâlir Daryl Morey, mais il est Camerounais, comme Joël. Le raisonnement est court, mais pourquoi pas hein ?

50 - Atlanta Hawks - Skylar Mays

Un meneur moyennement athlétique, mais grand pour son poste, plein de fondamentaux, sachant shooter. Mays sera à Trae ce que Brunson est à Luka.

51 - Golden State Warriors - Nate Hinton

Attention, les Dubs viennent de choisir un joueur qui aura des minutes significatives en playoffs dès cette saison, du fait de sa forte activité défensive. Avec le 51e choix.

52 - Sacramento Kings - Kenyon Martin Jr.

Un shoot laid mais efficace, ça rappelle ce bon vieux Kevin Martin MAIS c'est le fils de Kenyon, sortant de Prep School, qui toque à la porte. Sacramento a trop de choix et devrait drafter ici pour développer en G-League. Un pari sur l'avenir même si Junior est loin des capacités athlétiques de papa.

53 - Oklahoma City - Josh Hall

Même raisonnement qu'à Sacramento jute avant et même résultat, la draft d'un lycéen intrigant, aux hanches hautes, mesurant 2m08 et sachant shooter correctement (notre visionnage du bonhomme a été très limité, étant lycéen).

54 - Indiana Pacers - Jordan Ford

Jordan Ford a gagné deux titres de championnat d'échecs en Californie. "Il faut le mettre à Indiana alors", a indiqué Antoine Berranger, sans expliquer sa vanne. D'accord.

55 - Brooklyn Nets - Marko Simonovic

Ne pas pousser mémé dans les orties, c'est stasher ce choix 55 pour Brooklyn. Un grand blanc un peu trop vieux pour avoir un gros potentiel mais qui sait shooter ? C'est oui monsieur.

56 - Charlotte Hornets - Payton Pritchard

Charlotte se met bien et récupère un shotmaker avec un vrai NBA range et une adresse lointaine solide. Le genre de mec qui travaille sans relâche et dépasse depuis longtemps les attentes. Parfait dans un vestiaire jeune.

57 - Los Angeles Clippers - Yam Madar

Les Clippers sont très bien renseignés, paraît-il, sur les prospects israéliens, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de franchises. Si vous ajoutez à cela le fait que Madar veut bien terminer la saison au pays, qu'il a du potentiel, et que selon des sources il devrait se faire drafter entre 50 et 60, ça fait beaucoup d'indices pour LAC non ?

58 - Philadelphie 76ers - Cassius Winston // TRADE ALERT (Detroit)

Troy Weaver avait indiqué qu'il serait actif sur le marché du second tour, il sécurise ici l'enfant du pays, Cassius "Cash" Winston (Michigan State), pour garnir une rotation famélique sur les lignes arrières et suppléer Dieu LaMelo.

59 - Toronto Raptors - CJ Elleby

On adore CJ, et comme pour Maledon Toronto est évidemment une bonne situation. Elleby apporte de la polyvalence défensive en 2-3, du tir, en 59 on n'en demande pas plus.

60 - Milwaukee Bucks (via NOP) - Kaleb Wesson

Un hidden gem, talent caché, en choix 60, c'est rare mais pas impossible. Si Mamadi Diakite peut être l'option choisie pour renforcer le secteur intérieur, il paraît un peu fin pour la NBA. Wesson lui, n'est pas beaucoup plus grand mais plus gros, il gagne en mobilité, il a un gros toucher et la plus haute standing reach du NBA Combine 2020. VEN-DU.

 

UNDRAFTED FREE AGENTS

 

Ça ne veut pas dire fin de carrière, loin de là. Voici les principaux concernés, par ordre d'apparition dans notre classement (Bog Board).

- Ty-Shon Alexander (35e) : vrai 3&D potentiel, pourrait partir dès le début du second tour. Destination : équipe de playoff en manque d'apport immédiat 

- Vernon Carey (45e) : grande carcasse un peu molle, ex-lycéen très prisé, a beaucoup d'attaches en Floride, two-way à Orlando ?

- Daniel Oturu (48e) : peut-être un two way à Minnesota à viser pour celui qui y était déjà à la fac' ? Même profil que Vernon, un peu plus porté sur le tir extérieur

- Udoka Azubuike (50e) : encore un grand, la densité au poste pourrait les sanctionner. Une place de libre dans un roster en construction ?

- Reginald Perry (52e) : Difficile pour les big men, mais Perry a un potentiel de "poseur d'écran/scoreur" assez haut.

- Saben Lee (53e) : il va vite mais manque de tir, attention s'il le développe. Two-way chez Detroit ?

- Elijah Hughes (54e) : ce serait une surprise tant il tire bien, mais undrafted il ne restera pas longtemps sans contrat.

- Ashton Hagans (63e) : meneur sans tir, ça ressemble à Charlotte non ?

- Mamadi Diakite (64e) : longueur, un peu de tir, timing dans les aides, Toronto ?

- Markus Howard (66e) : shooteur fou à Marquette, Milwaukee pourrait tenter le coup même s'il n'entrera probablement pas en playoffs

- Jalen Harris (68e) : un peu la même came que Sam Merrill, shot maker NBA ready capable de défendre un peu. Utah ?

- Myles Powell (69e) : un peu la même came que Markus Howard, un artificier. All G-League Team 2021 avec PHX.

- Trevelin Queen (71e) : il revient de très, très loin, intelligent, bosseur. San Antonio baby.

- Malik Fitts (73e) : 3&D avec un gros corps très Bostonien. Pourrait convenir à Dallas.

- Naji Marshall (74e) : ça manque de tir (détails dans cet article), mais il est vif et puissant. Thunderish.

- Yoeli Childs (75e) : un peu petit et maladroit aux lancers, mais le combo explosif + 3pts peut être une menace. Morey-esque.

- Omer Yurtseven (76e) : un grand avec des mains, qui bouge peu. Retour Europe ?

- Emmitt Williams (NC) : petit intérieur hyper explosif pouvant shooter

- Trent Forrest (NC) : meneur long, fort défenseur, sans trop de tir

- Nathan Knight (NC) : grand mec en progrès, expérimenté, chantier dans la peinture et commence à s'écarter

- Jarron Cumberland (NC) : arrière accrocheur, capable de rentrer des tirs, gabarit NBA. To BKN ?

- Anthony Lamb (NC) : petit mais excellent shooteur. Dépannage à Washington ? (ça sonne comme un mauvais titre X)

- Lamar Stevens (NC) : un grand 0&D pour le plus grand bonheur de nos amis les Kings. Vrai bon gars.